La première manche de cette compétition est une course au but de 110km. Un petit groupe de 3 ou 4 pilotes est parvenu à s’échapper par le haut à mi-parcours, à naviguer dans une conflu, pour finir par mettre 20 minutes à tout le monde. Bien joué Yassen, Jérème et Nico.
Avec les deux bus de Frouzes arrivés hier soir nous nous sommes concoctés une petite manche de 80km environ. Je la boucle tout seul après 3 heures de vol, tout le monde s’est égayé de droite et de gauche, en plus ma radio a basculé de fréquence en vol, donc c’était la grande solitude. Au détail près que des gros volatiles à plumes sont venus me tenir compagnie à plusieurs reprises. Soit ils sont curieux pour faire des 3/6 autour de moi en transition, soit ils sont feignants et attendent que je trouve les pompes.
J’ai fait un petit vol d’1h30 en début d’après-midi, 40km en aller/retour. J’ai commencé par la crête du haut, traversé cette gorge impressionnante puis testé les crêtes du bas. Tout fonctionne mais il est beaucoup plus efficace de chevaucher la partie supérieure. De toutes les façons cela chahute de partout.
Dites-donc, j’allais oublier de vous parler de la Coupe du Monde de la semaine prochaine! Figurez-vous que je pars une nouvelle semaine en Espagne, pardon en Catalogne, pour ce qui sera peut-être la dernière coupe du monde de l’ère open. J’ai l’intention de reprendre l’approche que j’ai eue en Italie en début d’année. Et je vais viser une qualification directe pour la finale qui n’aura lieu qu’en janvier 2012 au Mexique. Surtout je suis déterminé à persévérer dans mes prises de sécurité lorsque la situation ou mes sensations me les dicteront
Mon bilan est clair: sur 5 manches j’en plante 3. Elles présentaient les mêmes caractéristiques: vent soutenu et brises variables, cisaillements, turbulence – et bien je n’aime pas ça et puis c’est tout! A l’inverse je me fais bien plaisir sur les 2 autres, plus proches des conditions que j’aime dans le vol libre. Et comme le message n’est plus « vous êtes des warriors » nous serons tous d’accord.
