Les petits ratés d’un gros fail

Enfin nous allons pouvoir voler ensemble avec Martin, Fred, Guido et Jules pour nous accompagner. Une semaine s’est écoulée depuis le gros vol de La Comté. Nous partons de la capitale un nouveau samedi à 7h pour le Dijonnais dans une belle dynamique matinale. Nous commençons à être assez fins dans la lecture des prévisions, dans l’interprétation des différents modèles en fonction de l’horizon temporel. L’hésitation entre Velars-sur-Ouche et La Certenue est tranchée sur le dernier pointillé séparant l’A38 de la sortie pour Autun. Nous prenons l’option Ouest de la bande de cumulus attendus par TopMeteo, sur la base d’une discussion au sujet de la taille et de la clarté des pixels blanchâtres sur la carte de nébulosité, et ce sera le bon choix.

Le sud du Morvan, en route vers Saint-Yan (c) Martin Morlet

Ce sera d’ailleurs un des rares bons choix de la journée, la suite étant un enchaînement de petits désagréments. Vous lisez certainement beaucoup de récits glorifiant les aptitudes d’untel, la beauté de ceci, les belles émotions de cela, la grandeur de telle chose. J’y contribue certainement. Dans la réalité, tout ne marche pas toujours comme on le souhaite, et peu de monde s’en targue. C’est toute l’histoire que je vous propose ici.

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Début de saison

Quelle année étrange! Après deux mois et demi de confinement à regarder des cieux de folie depuis le plancher des vaches, la période post-confinement est marquée par un nombre incroyable de journées à record pour le vol de plaine en France. J’ai passé certaines de ces journées à regarder le live-tracking, à tondre la pelouse en Savoie, à maugréer après un tas pathétique, à finir par faire du gonflage ou encore à rêver d’un treuil pour pouvoir me mettre en l’air. Et puis sur une journée estimée à 200 / 250 km de potentiel, je fais mon plus long vol en distance et en temps passé en l’air. Étrange je vous dis.

Petit travail de préparation pour le cross en plaine…

Avec Olivier, Fred et Simon nous arrivons sur site à 10 heures, il ne fallait pas plus tarder. Nous sommes à La Comté, une commune du Pas de Calais bien accueillante. Martin qui a raté son train d’une minute après s’être levé à 5h du matin n’est pas du voyage mais bien présent dans notre projet. TopMeteo ne s’est pas trompé, ce samedi 11 juillet 2020 sera une belle journée.

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Un petit dernier pour la route

Dites donc, rien de publié ici depuis un moment? Il faut dire, j’aime vraiment mon dernier billet sur l’Australie. Et puis ce que j’ai pu faire en vol ensuite, Mosel Open, vol de plaine, Airtour (ah non, là, pas de vol!), PWC en Italie, je l’ai fait d’abord pour moi, pour me balader, rencontrer du monde, profiter des voyages. Bien entendu, j’ai plein de brouillons rédigés de-ci de-là mais rien de suffisamment inspirant pour que je publie. La fin de semaine dernière m’a inspiré, alors voici une nouvelle petite aventure en parapente!

Un petit dernier pour la route
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200km pour 1500 heures

Ce matin encore j’apparaissais tout en bas de ce classement. Vous avez pu vous dire: mais Maxime a dû avoir un problème de santé pour prendre 2 bulles. Ben en fait je me suis fait une petite entorse à la cheville gauche en jouant au foot avec mes collègues de bureau. C’est sûr ce n’est pas malin, mais bon, je ne suis pas à Saint-André et je n’ai mal qu’à la cheville. Je suis allé passer ce superbe week-end en Suisse Normande pour la compétition 200km autour de Paris de mon club Le Thermique Francilien.

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Mont-Blanc: voie des airs, voie impériale

Vendredi dernier, mon premier mail du matin m’arrive d’une préfecture. Il me confirme mon envie de milieu de semaine: aller commettre une petite infraction aux règles de l’air pour 300m que je justifierai par le différent frontalier Franco-Italien. Je vous raconterai une autre fois mon expérience de l’administration française qui malgré moult dossiers et démarches me donne un avis défavorable pour la réalisation d’un vol qui pourtant respecterait toutes les réglementations possibles et imaginables. Mais j’ai juste eu le tort de demander l’imprimatur de l’État pour être sûr de mon coup. Quand ce n’est pas la loi qui nous empêche d’entreprendre, heureusement que nos fonctionnaires sont là pour veiller à la sécurité des personnes et des biens. Mais qu’attendent-ils donc pour interdire aux voitures de circuler et aux avions de décoller, cela me parait bien trop dangereux ces activités! Bref, je prends la route pour le grand air de Chamonix et son Mont-Blanc sur lequel David avait été le premier à se poser il y a 9 ans.

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