Sur le plan du vol et de l’aérologie nous avons connu une semaine exceptionnelle. Malgré des plafonds non exploités, peut-être jusqu’à 1000 m de gain supplémentaire possible, nous avons lancé des manches proches de 100 km tous les jours. Je cumule 27 heures de vol et 700 km parcourus, j’ai bouclé toutes les manches. Andradas, aussi connue sous le nom de Pico do Gaviao, est un terrain généreux et sans piège sur lequel il semble impossible de poser en route en cette saison.
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Coupe du Monde 2019 – Chine: conclusion
Je continue de m’étonner: incroyable ce que la compétition permet de ressentir. Cette semaine j’ai éprouvé un peu d’anxiété, de joie, de mélancolie, de lassitude, de frustration, de satisfaction, de bonheur de moments partagés. Je suis donc toujours sensible aux émotions que la course procure.
Continuer la lectureCoupe du Monde 2018 – Australie: conclusion
Bon. Bon, bon, bon… Depuis des mois je rêvais de ce voyage. Une nouvelle destination, un continent inconnu, un espace de liberté, des animaux d’un autre type, des pilotes d’un autre monde. Je suis parti sevré de vol depuis 3 mois et ma 4ème place de la Coupe du Monde en Équateur. Sur place je me suis inflammé une épaule qui dans l’action me laissait voler mais au repos m’empêchait de dormir. Pendant les deux premières semaines itinérantes je me suis détaché, j’ai repris contact avec moi. Entouré de gentillesse et de bienveillance, le naturel des relations et de la vie quotidienne ne s’est pas interrompu pendant la dernière semaine de compétition. Au final, j’ai été comblé.
Coupe du Monde 2017 – Equateur: conclusion
Saludo Guayaquil, je rentre ce soir au pays. Dans cette destination pas vraiment exotique, nous avons fait une bonne compétition. La troisième manche a sauvé la semaine, et elle me laisse penser qu’une des manches annulées aurait pu être lancée. Mais c’est ainsi. J’aurais aussi bien aimé pouvoir prendre une semaine supplémentaire pour m’enfoncer dans le pays, découvrir les plages du Pacifique et visiter les Galápagos. Ce qui est pris n’est plus à prendre et l’avenir nous appartient.
Championnat de France 2017: conclusion
Vendredi fin d’après-midi, fin de la compétition. Saoulé par les deux bières à 9 degrés achetées par mégarde par mon père (on ne va pas les laisser se perdre), je me laisse osciller sur la balançoire en surveillant la piscine d’un oeil distrait. La douceur du soir m’envahit. Le midi avant de décoller, Yassen, le gagnant du jour, me demandait avec flamme si j’avais faim. Je lui ai répondu que j’avais envie, dans le calme. Et je me suis bien plu en l’air, une nouvelle fois. Même si je n’ai pas osé le suivre dans sa cavalcade. Il n’était qu’envie de gagner une manche, je n’avais envie que de bien faire.