Dernière journée de compétition pour la Coupe du Monde en Serbie, dernière manche de ma saison, tout passe si vite, il est l’heure de bien finir. Après une manche provisoire bien compliquée, le DE est de nouveau touché par la grâce et nous propose quelque chose de simple, à nous d’être efficaces.
Quelle drôle de manche aujourd’hui. Nous sommes montés au déco sur un 50/50 de pouvoir voler, ou pas. Le ciel est bâché, une nouvelle fois une dégradation est annoncée pour le début d’après-midi. Je prépare sagement ma voile alors que nombre d’autres restent dans leur sac. Le DE propose une première manche, assez semblable à la manche stoppée, puis, saisi d’une illumination subite, alors que je suis convaincu qu’il ne lit pas ce blog, il vire toutes les balises et nous propose un start de dégagement du relief puis une ligne droite vers le but. Bien!
Ce matin j’ai eu le plaisir de constater que je n’avais pas mis pour rien à la dernière seconde une polaire dans mon sac. Suivi du désagrément causé par l’observation du ciel et l’annonce rapide de l’annulation de la journée. Ce soir à 17h nous avons rendez-vous pour l’assemblée générale de la PWCA. Le point principal sera (de mon point de vue) la décision sur le format de circuit pour les années à venir. Ou bien l’équilibre financier perdu de l’association (toujours de mon point de vue).
Bon, je vais peut-être donner l’impression de râler, mais je n’ai pas tout compris aujourd’hui. Un ciel vierge de tout nuage s’offre à nous, la brise est de face, les conditions thermiques sont faibles. Mais la prévision météo annonce un risque d’orage en début d’après-midi et les stations météo au nord de notre position annoncent 5 à 7m/s de vent. OK. D’accord. Alors voila, je n’ai pas pigé le dessin de cette manche en zig-zag, l’attente pendant des plombes pour lancer une manche, l’heure pleine encore à nous faire tourner dans le ciel au start. Mais j’ai bien compris l’annulation au bout de 30 minutes pour nous faire poser dans des conditions scabreuses, quoique, en l’air, je n’allais pas mal.
Le menu du jour: des pétards dans le vent! Pas tout à fait mes conditions favorites, mais je m’en accommode pour la manche. A la différence du 3ème ouvreur qui découvre en même temps le thermique de sortie de déco, la frontale, le décro, la marche arrière, la vrille à plat, les twists et le secours! D’ailleurs, 5 minutes plus tard, dans ce même premier thermique je me suis demandé s’il n’était pas temps d’aller me poser. Mais bon, 200m plus haut, les conditions respiraient mieux, et moi aussi…
