C’est un peu une torture mais je m’astreins à réfléchir à une conclusion de cette coupe du monde. Je n’ai pas regardé les résultats. Ni ceux de la première manche, ni ceux de la seconde, ni le général. J’ai peu de doute d’avoir fait mon plus mauvais classement en Coupe du Monde. Au final des pilotes expérimentés et réguliers prennent les bonnes places, félicitations à eux. Il fallait être solide et tenace pour résister aux conditions de cette semaine. Ils sont la preuve que cela était possible, pas la peine de se raconter des histoires ou de se chercher des excuses.
Coupe du Monde 2016 – Italie: 10/06/16, course au but de 68 km
Pour ceux qui manquent d’idée de cadeau à l’approche de mon anniversaire, j’ai une proposition: patte de lapin, trèfle à quatre feuilles, grigri indien, n’importe quoi qui pourrait éloigner la poisse. Enfin, d’ici le 22 ce cycle devrait se terminer. Je ne sais pas pour vous, pour moi cela dure sur des périodes de deux ou trois semaines au cours desquelles tout tombe et les tartines retombent du côté de la confiture. Hier nous avons donc couru une seconde manche, plié nos affaires et fui l’Italie illico presto.
Coupe du Monde 2016 – Italie: 09/06/16, pas de manche
Voilà, voilà… Franchement, publier un billet de compétition à 10h du matin, non mais franchement! Il nous reste une chance demain de voler, peut-être de faire une manche. Samedi nous rentrerons certainement avant de finir noyés sous la montée des eaux. D’ici là, gardons le moral!
Coupe du Monde 2016 – Italie: 08/06/16, manche annulée avant le start
Un créneau de vol était attendu à la mi-journée. Nous l’avons saisi. Et après 25 minutes d’attente au start sous des bases noircissantes la manche fut annulée 5 minutes avant de nous envoyer voler dans des conditions pas très raisonnables. C’est dommage j’étais super bien placé… Nan, j’déconne!
Coupe du Monde 2016 – Italie: 07/06/16, course au but de 86 km
Il y avait longtemps que je n’avais pas été aussi déçu après une manche. Voire, pendant une manche. La fatigue m’a rattrapé en vol. J’ai pourtant fait un bon début de manche. Certes un peu isolé au start, mais sans m’exposer. Il y avait deux manières de procéder pour le début de course: faire court mais ras par terre, ou faire plus long mais en cheminement au caillou en altitude. Je passe plutôt court et haut, tout va bien sur les 10 ou 15 premiers kilomètres.