Et un nouveau championnat de France vendangé, un de plus! Après avoir foiré la 4ème manche alors que j’étais sur le podium il y a 2 ans, après avoir sabordé le final de la 1ère manche alors que j’étais en tête l’année dernière, cette année j’ai abrégé mes souffrances encore plus rapidement: je me suis enferré dans l’erreur dès la première transition de la première manche.
Et non, il n’y aura pas de troisième et dernière manche. Les cieux ne l’ont pas voulu. Le championnat de France est donc terminé. Sur le podium hommes nous retrouvons Stef en vainqueur devant Jean-Marc et Luc. Bravo à Stéphane, la récompense de 15 ans d’effort par une grande maitrise démontrée sur cette compétition. chez les femmes Seiko gagne en open, mais pour les France le podium est pris par Christine, Elisa et Orlane (malgré son absence à la 2ème manche). La programmation des formules du GAP semble poser encore quelques soucis, les points attribués risquent de changer un peu, mais l’ordre devrait rester le même.
Hier soir lors du barbecue offert par l’organisation la journée d’aujourd’hui a été annulée par anticipation. Fort justement, car les Gets se sont réveillés ce matin dans le nuage, avant que la pluie n’arrive en tout début de matinée.
Cela nous donne l’occasion d’aller nous promener, même si la météo n’aidera pas à apprécier les paysages. Le musée de la musique mécanique alors?
Rendez-vous à Samoëns ce matin où nous apprenons que nous remontons au Gets pour une manche matinale rapide. Au déco: plafond bas, ciel gris, quelques gouttes, tendance sud-ouest annoncée mais pas encore marquée… une manche en temps mini avec heure limite de départ à 13h est lancée. Le vent est cul au déco, c’est le thermique qui tire devant. Alors je décolle vite (le temps de mettre un peu de crème tout de même), je prends 100m pour faire le nuage et partir faire le start, B1 et retour vers le déco avec Charles, juste pour l’annulation de la manche.
Voici une de ces journées où je ne comprends pas tout en général, et en particulier où rien ne fonctionne. Ca commence par: trouver le lieu de rendez-vous, puis garder sa voile au lieu de la mettre dans un camion, puis la porter pour monter à un déco qui n’est pas le bon. Ensuite il faut faire une manche, une course au but de je ne sais plus combien de km, pas trop mais pas mal quand même. Un certain nombre de pilotes (10? 20?) décident de ne pas décoller. Mon déco se passe correctement, moment positif de la journée. Au start Denis prend mon relais quelques instants et va vérifier sous son secours la position exacte du dernier pré à l’extrémité des falaises de Rovagne.