Finalement, pourquoi ne pas organiser de super finale en Autriche? Hier pluie toute la journée pour la première journée de compétition. Rebelote aujourd’hui. Et les espoirs d’un vol d’après-midi sont douchés par les incessants rideaux de pluie. Nous devons avoir un front froid stationnaire au-dessus de nos têtes, coincé par le conflit entre les vents du pacifique et de l’atlantique, alimenté par l’humidité du pacifique qui vient condenser sur le plateau d’altitude qui occupe le centre du Mexique où nous sommes situés.

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Hier mardi soir la cérémonie d’ouverture a été plutôt sympathique, avec une belle motivation des locaux pour nous proposer des animations folkloriques pendant une bonne heure. Puis les organisateurs nous ont offert un repas plutôt bien garni et sans bousculade, je me permets de relever ce fait étonnant.

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Dimanche a été l’occasion de faire un petit break. Les conditions ne semblaient pas top du tout, je suis passé aux activités périphériques. Je me lance dans une idée folle: aller courir. Je ne vais pas vraiment profiter de l’altitude pour faire des globules rouges. Trop de pollution, trop de poussière. En revanche la balade m’a fait découvrir des baraques de barons, avec terrasses ou piscines sur pilotis, parking en bas pour le M63AMG et ascenseur pour accéder à la villa. J’ai aperçu une grille dingue digne d’un château-fort à pont-levis.

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Vendredi, notre première journée a débuté par une reconnaissance de l’atterrissage. Lequel n’est pas loin d’être un terrain de hand-ball gagné sur le lac. Nous appontons plus que nous atterrissons, ce qui nous a offert un spectacle intéressant: le pilote sur la berge (une pensée pour Jean-Ba) et la voile dans l’eau, le dernier virage mal placé et tout va dans l’eau, la brise qui s’inverse et les arrivées vent de cul debout sur les freins, les stabilos qui touchent les arbres environnants… Encore mieux que Planfait au niveau de l’animation. Dans l’après-midi nous avons fait un petit vol de remise en place depuis Torre, le relais télécom qui surplombe la ville, dans des conditions douces parfaites pour notre acclimatation.

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Comme bien souvent dans notre sport étrange, nous allons commencer l’année 2016 en finissant la saison 2015. Je m’envole jeudi 7 janvier pour Valle de Bravo au Mexique, 150 km à l’Ouest de la gigantesque Mexico City. Je vais participer à la Super Finale de la Coupe du Monde 2015. Je suis déjà allé volé sur ce site en 2012, un petit Annecy local, un havre de paix autour d’un petit lac, posé à 1800 m sur un plateau d’altitude. Le terrain d’évolution et les conditions en janvier en font un des meilleurs espaces de pratique du monde pour le vol libre.

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