A la fin de cette semaine portugaise les enseignements personnels me paraissent assez clairs, même si je ne les comprends pas encore complètement. Je m’explique! D’abord j’ai vendangé la seconde manche. Je n’étais clairement pas dans le rythme adéquat. Ensuite et enfin, dans les 3 autres manches je me retrouve en position de bien boucler, disons dans les 15 premiers, à environ 15 à 30 kilomètres du but, c’est-à-dire dans la phase qui précède celle de la rentrée au but. Et dans ces 3 manches dans pratiquement la même configuration je prends alors une initiative que je juge peu risquée et non décisive mais s’avère désastreuse. Systématiquement je me suis trouvé seul sur ou plus exactement sous une de ces lignes qui vous font tomber de ce beau ciel azur portugais au mauvais moment.
Il parait que la réussite se provoque. J’ai bien l’impression d’avoir provoqué une belle série de manque de réussite! Il y a surement là une réflexion que je dois avoir, être encore plus conservateur sur les initiatives, d’autant plus que j’ai éprouvé les même sensations à Millau lors du Championnat de France.