La météo, peu folichonne, laisse entrevoir un créneau de vol avant l’arrivée de la pluie par le NE et l’E. Il subsiste une incertitude sur l’heure d’arrivée de cette dégradation, le ciel étant parfaitement bleu à 9 heures du matin. Avec les infos disponibles, c’est vers 14 heures que nos avis convergent. Une course au but de 57km est lancée, avec un start à 13h15. Tout se passe bien pour moi, bon start, bonne lignes, bons thermiques, B1, B2, je laisse Russel faire le boulot devant et suis avec Jean-Ba dans les 10 de tête. De retour devant le déco, il est 14 heures, ciel menaçant dans les reliefs, premières gouttes de pluie, j’annonce un niveau 2.

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Couché à 1 heure du matin suite aux discussions de l’AG de la PWC hier soir, le réveil a fait un peu mal ce matin. Je suis de la première tournée de navette, je charge la voile, nous montons, nous arrivons au sommet, nous sortons des navettes, et là l’organisateur nous annonce: "task is canceled, go back down!". Bon, au moins une décision rapide et nette. Juste dommage de nous faire faire 1 heure de navette pour rien. Bref, je ferai un petit mail au comité de la PWCA pour leur dire ce que je pense du niveau des prestations "offertes" par les organisateurs de cette "super-finale".

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La prévision météo n’est pas bonne: vent, couverture nuageuse, instabilité en altitude avec congestus à coup sûr et risque à 50% de Cb. Par contre, pas de vent de cul au déco comme la veille. Nous attendons donc patiemment, le ciel se couvre doucement. Une première manche de 90km nous est proposée, et soulève quelques commentaires négatifs sur une telle longueur vu les conditions. Les horaires ne sont pas affichés. Le ciel se bâche. Les deux (2) ouvreurs de la compétition (dont l’excellent homme-météo, Damiano) sont lancés: le premier fait fléchette directe à l’attéro, le second fait une fléchette améliorée, sans cependant repasser au niveau du déco. Mais passage des premiers dust dans les voiles étalées.

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Changement de saison ce matin à Poggio Bustone: il faut ressortir les jambes de pantalon, polaire, chaussettes, chaussures et ranger les tongs. Nous montons au décollage habituel et les conditions s’installent faiblement de face malgré le NE annoncé. Une manche de 74km est lancée, en course au but, pour nous faire faire le tour de la plaine qui s’étale devant nous.

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Nouvelle manche annulée avant le start, même scénario qu’à L’Aquila: déco très chahuté, ouverture de fenêtre précipitée 30 minutes après les derniers dust devils et que le vent se soit stabilisé de face après une matinée en fort arrière, quelques dizaines de pilotes décollent ou se font arracher, sans bobo. Grosse discussion au sol: restent toutes les filles et les pilotes les plus anciens, ou les plus expérimentés, c’est selon. La fenêtre est fermée, puis la manche est annulée.

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