Il est 19h, le ciel s’ouvre enfin un peu, le vent chasse les nuages à bonne vitesse et nous devrions voir des étoiles cette nuit. Avec toute la pluie tombée aujourd’hui nous n’avons même pas envisagé de vol. En revanche nous sommes très optimistes pour demain tant sur le verdissement du paysage que sur la capacité du terrain à produire de beaux cumulus qui seront vite emportés outre-Rhin.
La dure condition du compétiteur: levé à 7h, dans un bus à 8h, matériel préparé à 9h, briefing à 10h, décollé à 11h, posé avant midi. Et puis couché à 13h, réveillé par la pluie vers 15h, en état catatonique jusqu’à 16h et des… La journée parfaite pour aider les organisateurs à régler les petits détails du démarrage d’un championnat et permettre à mon estomac de couper le robinet de la diarrhée. Ma condition physique me rappelle étrangement celle qui était la mienne la veille du Bornes to Fly, c’est encourageant. S’il y a du petit thermique, je vais être redoutable.
Je prends la direction du Massif des Vosges à la fin de la semaine. Objectif: participer à mon 12ème Championnat de France de suite. Vous me direz que participer n’est pas vraiment un objectif en soi. Au début, oui, il y a quelques années en arrière. Mais plus trop maintenant, j’en suis d’accord. Je pensais en être à mon 10ème et en déroulant mon historique de compétitions je suis arrivé à 12. Il y a 13 ans jamais je n’aurais cru cela possible. Alors, finalement, le simple fait de participer sera tout de même un motif de satisfaction.
Comme je ne suis pas resté pour la remise des prix, vous n’aurez pas plus de photo de la remise de prix que des paysages, désolé. Peut-être que si j’avais su pour le prize money distribué aux vainqueurs je me serais bougé un peu plus en l’air. Meuh non, je blague. Les trois premiers méritent amplement leur place et la récompense. Pas sûr qu’elle m’aurait motivé et puis mon classement est ce qu’il est. J’ai fait ce que j’ai pu, j’ai souvent volé avec les membres d’un podium d’hommes en forme, Charles, Julien, Jojo, mais je n’étais tout simplement pas à leur niveau sur toute la course.
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Samedi la journée a été annulée pour raison de vent trop fort. J’en ai profité pour me reposer, visiter les Natural Games, me baigner dans la Dourbie, manger une paella maison en bonne compagnie. Une bonne journée de break. Dimanche nous nous remettons à l’ouvrage dans des conditions proches de celles du vendredi. Seule différence, les contraintes d’organisation qui conduisent à une manche courte, lancée tôt et dans le bocal. Ce qui finalement ne l’a pas empêchée d’être intéressante.
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