Extraordinaire dernière journée du Championnat de France. Dans le genre vraiment pas ordinaire. La météo est incertaine mais loin d’être mauvaise. Nous montons au décollage de Soubeyrand pour patienter un moment. Au loin un rideau de pluie barre la vallée du Rhône. Les radars de pluie nous montrent une affreuse tâche bleue venant droit sur nous. Nous replions les ailes à midi et nous réfugions dans les navettes le temps d’une averse et d’une sieste.

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Une couche de stratus recouvre les Baronnies depuis la fin de la matinée. Vers 15h, enfin la couche s’évacue à l’est, la brise s’installe bien face, le ciel est au grand bleu. Vu l’heure tardive une petite manche de 39km est lancée. La course est menée tambour battant.

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La manche du jour: déco de Soubeyrand, un grand trait en travers du massif des Baronnies vers le haut du verrou ouest de Sisteron, traversée de la Durance pour aller claquer une antenne puis nouvelle traversée de la vallée de la Durance pour poser à Laragne. Une longue manche vent de sud dans le nez, marquée par des cycles courts et forts, dans un niveau 2 assez généralisé à mon goût, que j’ai annoncé après 20 minutes de vol, qui a conduit à deux secours heureusement sans conséquences fâcheuses à ma connaissance.

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Toutes les navettes en file indienne et zou en avant pour Séderon et le décollage de Bergiès! Une fausse première manche qui aurait pu nous envoyer sur Oraison est modifiée juste à temps pour profiter des grosses conditions qui s’installent. Ce sera donc une course au but de 96km en essuie-glace le long des deux crêtes du secteur, celle de la vallée du Jabron et celle de Laragne. Dans ces cas de modification de manche tardive et empressée, il faut se gaffer particulièrement sur le contrôle de ce que nous saisissons dans nos GPS. Malheureusement, quelques pilotes en feront les frais.

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