L’information du jour: un excellent briefing! Clair, synthétique, vraiment top. Pas de qui vient pour la première fois, pas d’anniversaire, pas de connards de Français, pas de débat sur la manche, pas de débat sur le règlement. Non, rien à dire. Allez si, juste histoire de trouver une petite voie de progrès: pas d’information météo, mais nous n’en avions déjà pas à Castelo, et il y avait de quoi commencer plus tôt. Mais c’était le premier de l’année, alors c’est bon signe pour la suite.
Superbe journée d’entrainement. Bon thermique en sortie de déco, je gagne sur le bord d’attaque du nuage et me dis déjà que les starts vont être pénibles pour jouer avec la limite! Un aller-retour d’une douzaine de kilomètres vers l’Est, en remontant le vent et en suivant le Rio Doce. Le ciel passe au bleu je me fais un essai de retour au but en partant un peu bas. Ca rentre tranquille. Je remonte me poser au déco, petite pause. Et c’est reparti pour un aller-retour d’une douzaine de kilomètres, au Nord ce coup-ci, en traversant la ville. J’ai cru comprendre que cela n’est pas autorisé, mais ça marchait du feu de dieu, avec de superbes vues sur la ville et le Pico da Ibituruna.
Le coup d’envoi de la saison 2009 est pour la fin de semaine: direction Governador Valadares au Brésil pour la première étape du circuit Coupe du Monde 2009. Je connais le site pour y être passé lors d’un voyage itinérant en 2003 avec 2 copains. Nous y étions restés 4 jours avec une seule envie: aller plus loin que la veille. Nous avions dû nous faire violence pour quitter l’endroit, mais nous avions été récompensés par la découverte d’autres superbes sites dans l’état du Minas Gerais. Cette année, il faudra nous faire violence pour tester les nouveautés du règlement de la PWCA.
Avec cette 10ème place je sors mon meilleur résultat en Coupe du Monde. Ce coup-ci j’ai bien commencé la compète et dû ensuite gérer le résultat, à l’inverse des dernières. Je l’ai obtenu dans une compétition bien difficile. Malgré 4 manches de suite non bouclées (bon la première c’est un arrêt) et mes plus mauvais résultats par manche de l’année, et bien le travail et la confiance ont payé. Au cours de ces 7 manches en conditions marginales, la régularité a été difficile à assurer:
Et oui: 7 jours, 7 manches! Pas mal comme rendement. Et pour finir, on l’a eu ou pas cette belle manche? Et cette brise de sud, est-elle encore rentrée pour tout éteindre? Réponses: oui et non. Magnifique course au but de 55km, première partie au relief, je suis devant avec en ligne de mire Simon, les frères Valic et André. André va beaucoup tirer le groupe vers l’avant et remporter une victoire méritée dans un léger flux de nord-est. Comme quoi tout peut arriver dans ce pays, se deús quiser.
