Originalité du jour: clock-start de 45km avec un départ toutes les 5 minutes, dès que le plafond a bien voulu dépasser le niveau du décollage, sous un ciel uniformément gris. La motivation n’est pas très grande, le doute règne, la chaleur et l’humidité sont pesantes. Pourtant les premiers qui ont le moral pour décoller tiennent, alors tout le monde se jette dans sa sellette.
Archives de catégorie : Compétitions PWCA
Coupe du Monde Brésil 2008: mercredi, manche 4
Nous n’avons pas fait un beau circuit de 65km dans le bocal en suradiabatique. Et je n’ai toujours pas vu de ligne d’arrivée au Brésil. Il y avait 5km/h de vent de nord de plus que les jours précédents à l’ouverture de fenêtre, ce qui faisait que pour une fois le déco était correctement alimenté, et l’organisation ou le comité de pilotes a préféré faire plus court et loin du relief. Dommage.
Coupe du Monde Brésil 2008: mardi, manche 3
Course au but de 75km, plus longue que les précédentes, avec un départ plus tôt, manifestement les organisateurs anticipent des conditions meilleures. Toujours pas de weatherman officiel, mais un porte-parole qui nous annonce de l’est 15km/h tournant sud. La météo du coach nous donne du nord. Au premier thermique après le start je jette un coup d’oeil sur mon instrument, par curiosité, il me donne de l’ouest…
Coupe du Monde Brésil 2008: lundi, manche 2
Nouvelle course au but, même parcours que la veille à une pétouille près. Le déco est bien pourri, travers voire cul, il faut décoller dans les moments de calme et prendre immédiatement une option, cap à droite ou cap à gauche. Pour ma par je me tiens à mon option décidée avant le déco, cap à droite et c’est parti pour une bonne manche de soaring. Je prends le start tout seul dans mon coin, pourtant plus d’une minute en retard, mais ce n’est pas grave, la grappe est dans l’option à gauche et est totalement à la rue.
Coupe du Monde Brésil 2008: dimanche, manche 1
Course au but de 49km, avec un départ un peu tardif, les conditions ayant du mal à s’établir. Comme prévu, c’est dur, c’est lent, c’est pas bien haut, c’est venté. Je gère mon vol tranquillement, pas toujours avec la grosse grappe, mais relativement serein et en sécurité. Quand je vois un rideau de pluie bien balaise se déverser à 5km au vent de notre position, puis les niveaux 3 se succéder à la radio, je profite de ce que l’organisation mette un peu de temps à réagir pour darder droit devant. Ainsi je me replace, j’échappe au gros rideau de pluie (mais pas au petit), et voit même un bon thermique avec une trentaine d’urubus prêts à m’accueillir un peu plus loin. Pas question que je me refasse empapaouter comme cela est arrivé deux fois en Bulgarie.