Coupe du Monde Brésil 2008: lundi, manche 2

Nouvelle course au but, même parcours que la veille à une pétouille près. Le déco est bien pourri, travers voire cul, il faut décoller dans les moments de calme et prendre immédiatement une option, cap à droite ou cap à gauche. Pour ma par je me tiens à mon option décidée avant le déco, cap à droite et c’est parti pour une bonne manche de soaring. Je prends le start tout seul dans mon coin, pourtant plus d’une minute en retard, mais ce n’est pas grave, la grappe est dans l’option à gauche et est totalement à la rue.

Je me fais une bonne manche d’autiste, jamais plus de 2 pilotes dans ma grappe, en me comptant bien sûr. Les varios sont faibles il faut bien les choisir, maintenant il faut aussi rester en l’air car le ciel est totalement soudé, pas une once de ciel bleu. Le vent est bien présent, dans les 20km/h, plutôt SE en bas des pains de sucre, plutôt SO en haut, et forcément où allons-nous? au sud bien sûr.

On reste concentré, bien en place, bien à sa place

Par deux fois dans la manche je me laisse distraire. Et d’une, je suis en train d’enrouler avec Aljaz, et je me dis que mon XP va plutôt bien par rapport à son proto de Boom 6, je lui prends progressivement mètre après mètre en me replaçant bien à chaque tour de thermique. Et pas plus d’une minute plus tard je perds le thermique et il me met 2 cônes. Pan sur les doigts. Et de deux, plutôt bien placé, devant et haut, j’essaye de forcer le passage d’un col. Et re-pan, t’es trop gourmand, machine à laver, ça monte d’un côté et ça descend de l’autre, le vent vient du pain de sucre alors que je suis collé à la paroi, incompréhensible. Vite je m’en vais, pour aller trouver un appui dynamique au pain de sucre suivant.

Du coup pour la suite je continue à assurer, je me laisse glisser sur les arêtes, remonter le long des pains de sucre. J’observe beaucoup les oiseaux, ils me seront de bons guides. Nous ne retrouvons avec Benoît, Charles est dans nos basques. Je dis à Benoît « c’est l’heure de se suicider », ce à quoi il me répond fort justement « oui mais faisons le intelligemment! ». Il a bien raison Bibrou, je plane top bien jusqu’à la balise, avance un peu vers le but, et pose avec Ben sous le vent d’un verrou. Charlie invente une espèce de confluence, un rebond du vent dans notre petite vallée lui permet de passer le verrou et gagner la manche avec 2km de mieux que nous, il lui manque 2km pour le but.

Je suis dans le top 5 de la manche, trop cool!

Photos! (celles faites au plafond sont floues, ça tanguait un peu sans tenir les commandes)

4 réflexions sur « Coupe du Monde Brésil 2008: lundi, manche 2 »

  1. Au risque de radoter …

    Bravo à Maximus pour :
    – être encore et toujours en haut du panier (ça laisse de l’espoir au 3e âge …),
    – la qualité de la plume des billets, pétard de merdasse c’est tip-top agréable à parcourir,
    – la ponctualité de coucou suisse pour l’édition des bla-bla (rdv donc demain à 23h50 :)!)

    P’tite info : notre Cyrille local a été sacré Champion de France d’Acro ce we et songe à se mettre au cross, faites gaffe à vos plumes il pourrait peut-être poser ses p’tits petons sur traces d’un ancien acrobate (et de retour en Acro) : Chrigel Maurer ;-).

  2. J’adore!
    Continue comme ça: le bon geste, la bonne attitude, le bon moment…
    A la fin de la foire…
    Forza Maxime, FORZA!

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