Pour faire court nous avons refait la 1ère manche. Mon objectif, car j’en avais un, était donc tout trouvé: faire mieux que la 1ère manche. Disons que le résultat est là: je craque plus loin sur le parcours que la 1ère fois et ce coup-ci je boucle (avec 600m de gaz, ce gâchis). Malheureusement j’ai oublié de brêler l’appareil photo donc je récupère des images des jours précédents. Dommage il y avait de belles prises de vue à faire.
Je voulais voir aujourd’hui si je savais encore voler en compétition. A priori cela n’a pas trop mal marché. Après une longue attente pour que le vent baisse au déco, ce qui ne s’est pas produit, et que les conditions s’installent, nous partons pour une course au but d’environ 60km. Une dizaine de minutes avant le start mon groupe idéalement placé jusque là s’écroule, nous devons retourner sous le déco pour nous refaire. Mais rien n’est perdu, la grappe n’est pas téméraire aujourd’hui. D’ailleurs elle prend un cap bizarre vers le start. Comme la manche a été modifiée avant d’être lancée je doute de moi et suis tout le monde pour m’apercevoir que j’avais bien raison et aurais pu faire autrement. Mais je reste avec tout le monde, pour une fois, ce n’est pas plus mal.
J’ai pris quatre options aujourd’hui. Nous avions une belle manche de 100km, avec un aller-retour dans le canyon puis une balade sur le plateau sud pour finir à l’hôtel. J’ai fait le canyon puis l’hôtel. Car toutes les options n’ont pas fonctionné.
Après une belle excursion d’1h30 en bus, nous avons aidé à défricher un futur décollage autour d’antennes plantées à 2000m, le Puy de Dôme local. Nous avons donc fait un déplacement protocolaire puis une manche diplomatique.
Vers 12h30 une manche de 160km en temps mini est affichée, le temps de raconter deux trois choses avant d’annoncer que la journée est annulée. Juste décision au vu du vent et des amorces de surdéveloppement. Je ne peux m’empêcher de penser qu’une petite manche aurait été tentée il y a un mois. Les organisateurs font leur chemin eux aussi, certainement.
