Coupe du Monde 2019 – Brésil

Quoi? Le Brésil? Encore? Une deuxième PWC dans la même année? Que passa? Je vais faire mon blasé… J’ai déjà participé à 6 Coupes du Monde au pays de la samba. J’ai vécu 18 mois au pays de la caipirinha. J’ai dû retourner une dizaine de fois pour le boulot au pays du carnaval. Alors, quoi, le Brésil, encore? Et oui, encore! La saudade, certainement. Et comme toujours, l’envie de découvrir un nouveau site, le besoin de m’offrir une respiration.

Depuis la Chine, qui était un bon dépaysement, j’ai participé au Championnat de France. J’ai omis d’en parler. Parce qu’à vrai dire, je ne savais pas trop où je retournais, sinon au Grand-Bornand. C’est un bel endroit, marqué de beaux souvenirs, lesquels peuvent aussi être douloureux. J’appréhendais ce retour. Savez-vous que souvent nous ressentons physiologiquement nos émotions avant de qu’elles n’atteignent notre psyché? J’ai donc été à l’écoute de moi-même, sur la réserve, à l’écoute des esprits, sur la pointe des pieds. Et j’ai passé un bon séjour. Les esprits sont en paix.

Alors il a aussi fallu revoler sur le lac d’Annecy, par deux fois, et bien sûr ce seront mes deux plus mauvaises manches. Mais je souris d’être mécontent de moi quand je finis 12ème du championnat. Et je suis fier de moi quand je prends conscience que par deux fois j’ai volontairement évité la tabasse et contourné l’obstacle, sur les envers du Veyrier et du Cruet. Cela m’a coûté des points, pas tant et peu importe!

Il est maintenant l’heure de m’envoler pour l’Amérique du Sud, de me souvenir comment on vole et de commencer ma cure de vitamines pour me redonner du peps. Direction Andradas, un des lieux réputés magiques pour le vol libre. Point important, c’est la fin de l’hiver, ce qui devrait permettre d’éviter les traditionnelles Aguas de Março! A partir de samedi j’essayerai de vous donner quelques nouvelles quotidiennes pour égayer vos petits-déjeuners.

Um abraço.