Coupe du Monde Mexique 2011: enseignements

Mon objectif principal sur cette compétition a été atteint. Il était purement qualitatif et comprenait les volets suivants: me mesurer à moi-même, m’observer, vérifier que mon envie existe toujours, retrouver le plaisir en course, redonner du sens à mon investissement et assouvir ce qui est au final une passion.

Mon objectif secondaire n’a pas pas été atteint, ou en partie seulement. Il s’agissait du chapitre quantitatif. Les raisons de l’écart se trouvent dans un mauvais réglage initial calé pour un FTV à 66% et non à 75%, une compétition sur 9 manches dont 2 non bouclables au lieu de 10 attendues au but, une réelle absence de motivation pour aller chercher du résultat, un tiers central de compétition assez creux. Mais au final une 44ème place dans une finale de Coupe du Monde n’est pas si ridicule.

De la compétition

Sur la course en général on peut dire que le groupe est vraiment très fort (d’autant plus dans une épreuve de ce niveau), qu’il reste toujours possible de trouver des raccourcis significatifs, peut-être 2 ou 3 par manche en moyenne. Savoir saisir les bonnes opportunités est donc critique, tout autant que la régularité, cruel dilemme, rien de bien neuf.

De la méthode

Dans la mise en place de ma méthode de suivi j’ai fait une petite erreur en notant les mesures le soir. A ce moment de la journée les niveaux mesurés sont la conséquence de la performance réalisée dans l’après-midi. J’aurais dû faire ces mesures le matin pour avoir une relation de conséquence des niveaux de mesure sur le résultat produit en cours de journée. Ou, encore mieux, contrôler les niveaux matin et soir.

Du coup j’observe peu de corrélation directe entre mes mesures et mes résultats. A l’exception notable d’une baisse de la lucidité et du raisonnement au tiers du parcours qui me coûte cher pour le reste de la compétition. Également, il est visible que la moyenne de mon état général est intimement liée à mon niveau d’activation et au contrôle de mes sens, en particulier la capacité à être et faire ici et maintenant. Et c’était bien là que j’avais identifié un problème à résoudre. Comme je suis rentré au pays dans les meilleures dispositions (ataraxie?), j’en conclus à l’efficacité de la démarche.

Conclusion

A l’issue de cette expérience, la méthode de suivi des paramètres qualitatifs et quantitatifs me semble donc pertinente. Elle est peut-être un peu lourde, quoique pas tant car cela me prenait une dizaine de minutes tous les soirs, guère plus, sans gêner Jean-Marc mon voisin de chambrée. Elle n’est peut-être pas à utiliser systématiquement, en l’occurrence elle m’a permis de régler un gros problème, on n’en a pas tous les jours non plus. En tous cas elle permet de recadrer et prendre du recul sur sa pratique et grâce à elle chacun peut garder sous forme d’un journal une trace précise de son aventure, tant intérieure que sportive.

Une réflexion sur « Coupe du Monde Mexique 2011: enseignements »

  1. Bien sûr que la place de 44eme n’est pas ridicule! Par contre l’ataraxie est certainement le dernier des états à acquérir quand on fait de la compétition 😉

    Bonne saison 2012!!!

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