Coupe du Monde Brésil 2008: samedi, entraînement et reconnaissance

Hier le ciel était gris et soudé sans un trou de bleu depuis Rio jusqu’à Castelo. La prévision d’aujourd’hui était à la pluie et au vent. Mais nous avons pu monter au déco et faire une heure de vol. Pas très agréable, ce vol, je ne suis pas le plan de la manche d’entraînement, essaye une rentrée au goal de Castelo et termine sous un col dans une superbe finesse comprise entre 2 et 3. Ca ne va pas être facile, cette semaine.

Parenthèse littéraire

Je lis en ce moment un livre étrange, fantastique, dont la narration est foncièrement drôle (La Fin des Temps, de Haruki Murakami). L’idée n’est pas de verser dans la critique littéraire, mais de vous citer deux perles, deux phrases sorties de nulle part en fin de paragraphe, qui ont un sens profond pour moi. Je vous les livre:

  • La première: "L’enjeu n’est pas de vaincre l’adversaire mais de défier ses propres compétences". Pas facile à retenir, plein de sens, la parfaite définition de ma motivation à faire de la compétition. A placer à côté de "pour connaître ses limites il faut les dépasser". Si seulement j’avais lu ça deux jours plus tôt j’aurais pu la sortir lors de mon entretien psychologique annuel de SHN, au lieu d’un banal "je cherche à progresser et tant que je progresse je continue".
  • L’autre: "C’est de l’espérance que nait la déception". Plus triste, proche de "le pire n’est jamais certain", sur le thème de l’enjeu comme la première. Là aussi, une phrase courte pleine de sens, pour tous ceux qui ont fait quelques plans sur la comète dans leur vie sentimentale, professionnelle ou sportive, plans qui n’ont pas résisté à l’épreuve des faits. Il faut aussi que je me plonge dans un dico pour comprendre la différence entre espoir et espérance (en maths, je sais, mais en littérature?). Mais pour autant, quitte à être déçu, je garde espoir!

A méditer!

3 réflexions sur « Coupe du Monde Brésil 2008: samedi, entraînement et reconnaissance »

  1. espérance: sentiment qui fait entrevoir comme probable la réalisation de ce que l’on désire
    espoir: le fait d’espérer, d’attendre (qqch) avec confiance.
    (in Petit Robert)
    Fort et serein, Max. Fort et serein…

  2. Un jour Malraux a dit:"l’espoir des hommes, c’est leur raison de vivre et de mourir". Et donc Spinoza d’enchainer "la peur ne peut se passer de l’espoir et l’espoir de la peur" (ou plutôt l’inverse chronologiquement mais bon…).
    Oui mais Louis XIV intervint sur ce point:"à qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister".
    Pas faux, mais finalement je préfère, en parapente comme ailleurs, "il n’y a pas de hasard… il n’y a que des rendez-vous qu’on ne sait pas lire" (je ne sais plus qui a dit ça).
    Good luck au Brésil PhiloMax, and "Ride like the wind" en chanson avec Christopher Cross :))

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