Et c’est parti pour une série de 6 manches d’affilée! Aujourd’hui les températures sont élevées, le comité de pilotes craint de la stabilité dans la plaine. Nous faisons donc un gros rond autour de la cuvette via 3 balises pour donner le choix d’un cheminement plus au relief ou plus en plaine. A la fin, c’est tout pareil, cela va donner une bonne manche Jacques Martin avec beaucoup de monde au but en peu de temps.
Coupe du Monde Macédoine 2012: samedi 4, entrainement
Ce midi, avec l’aide précieuse de Goran, j’ai récupéré ma voile. Moins d’une heure plus tard j’étais sur le déco prêt à aller bouffer tous les thermiques du coin. D’habitude je ne suis pas fan des manches d’entrainement. Là je me suis discipliné à poireauter 30 minutes au plafond (3150 m au nuage) avant de prendre le start à l’heure convenue puis je me suis appliqué à découvrir le potentiel du site sur un parcours typique du coin.
Coupe du Monde Macédoine 2012: vendredi 3, cloué au sol
Cela valait bien la peine de venir un jour plus tôt, tiens. Comme cela j’aurai une chance de plus d’avoir ma voile dans les temps. Parce que, finalement, une navette m’attendait bien à l’aéroport, nickel. J’ai survécu au transfert par la route sur des trajectoires approximatives, parfait. Une chambre d’hôtel m’était bien réservée à l’arrivée, génial. Mais en fait je n’ai récupéré à l’aéroport de Skopje que mon sac de fringues et pas ma voile.
Coupe du Monde Macédoine 2012
Nous sommes à peine en août et voici que la saison touche déjà à sa fin. La Coupe du Monde en Macédoine la semaine prochaine est la dernière compétition de mon programme 2012. Dans une période étale sans grande direction c’est une dernière occasion qui m’est donnée de tenter de produire une belle performance. Avec des horaires d »avion un tantinet tordus, en l’absence de confirmation de réservation d’hébergement et une confiance faible sur le transfert aéroport vers Krushevo (ou Krusevo, selon), je ne pars pas très rassuré sur la stabilité de l’ensemble!
Coupe du Monde Portugal 2012: conclusion
A la fin de cette semaine portugaise les enseignements personnels me paraissent assez clairs, même si je ne les comprends pas encore complètement. Je m’explique! D’abord j’ai vendangé la seconde manche. Je n’étais clairement pas dans le rythme adéquat. Ensuite et enfin, dans les 3 autres manches je me retrouve en position de bien boucler, disons dans les 15 premiers, à environ 15 à 30 kilomètres du but, c’est-à-dire dans la phase qui précède celle de la rentrée au but. Et dans ces 3 manches dans pratiquement la même configuration je prends alors une initiative que je juge peu risquée et non décisive mais s’avère désastreuse. Systématiquement je me suis trouvé seul sur ou plus exactement sous une de ces lignes qui vous font tomber de ce beau ciel azur portugais au mauvais moment.
Il parait que la réussite se provoque. J’ai bien l’impression d’avoir provoqué une belle série de manque de réussite! Il y a surement là une réflexion que je dois avoir, être encore plus conservateur sur les initiatives, d’autant plus que j’ai éprouvé les même sensations à Millau lors du Championnat de France.