Ma manche en résumé? J’ai sauvé les meubles. Nous partons pour un parcours qui ressemble enfin à une manche de coupe de monde, avec des conditions qui ressemblent enfin à du vol libre, sur un terrain autre qu’une crête à conflu. Nous dessinons sur la carte le N de Niviuk ou le Z de Ozone, éventuellement le N de Gin aussi, il en a pour tous les goûts.
Sur la première branche je suis confort. Tellement confort que le groupe de tête me passe par en-dessous sans que je ne m’en aperçoive. Une grande première, ça, bravo. Du coup sur la deuxième branche je suis un peu en arrière, en observation de ce qui va se passer sur ce retour que je ne juge pas facile. Le groupe de tête décide de s’enfoncer vers une gorge en profitant de pentes sous le vent en Est à 15h pour faire un peu de speed-riding. Je décide de temporiser un peu, histoire de me refaire la cerise, les perdant de vue. Ma temporisation se prolongeant au-delà du raisonnable, je décide de retourner les voir, et là, horreur, ils se sont fait satelliser.
Je vais donc dans ce trou pour chercher la porte de sortie. Rien, pas grand chose, rien, et tout d’un coup tout se soulève sur quelques kilomètres carrés dans du 3m/s. Plafond, 14 de finesse au but, laissons glisser pour la troisième branche. Je prends une trajectoire directe qui me permet de raccourcir la distance cursive à parcourir et limiter les dégâts. Je suis sur une ligne de dingue qui porte, qui porte, sur des kilomètres et ma finesse descend doucement. J’aurais pu reprendre le second groupe mais mésestime leur taux de montée. Je termine 5 minutes derrière eux, 25ème, mais surtout 15 minutes derrière le gagnant échappé du jour, Clément.
Je vous passe les détails sur le retour au PC. 60 pilotes au but, un bus 20 places, cherchez l’erreur. Pas le DE, il est déjà rentré. Une aspirine et au lit.