Me voici enregistré, prêt à bondir sur la ligne de départ de la Super Finale 2014, ma 6ème de suite. En fait je les ai toutes faites depuis que ce format existe. J’aurai donc réalisé une bonne partie de ma carrière dans le haut niveau avec un système qui ne récompense pas, ou alors par chance, le meilleur pilote de l’année comme c’était le cas à l’époque du tour. C’est ainsi, et à la limite, tant mieux, j’ai ainsi aussi ma chance de devenir une légende ici, de m’envoler vers le pinacle de l’édifice parapentesque. J’ai cette vieille habitude d’essayer de sortir par le haut des situations qui s’écroulent!
Pas de vol pour moi aujourd’hui au cours de la journée officielle d’entrainement. C’était ventilé, aucune manche n’était proposée par l’absence d’organisation, les informations météo officielles étaient manifestement erronées, le décollage n’était pas simple et le vol potentiellement turbulent. L’organisation locale est conforme à ce que nous pouvions anticiper, uninominale à un tour. De toute façons j’ai décidé de me concentrer sur les aspects sportifs. Mon matériel est prêt, le bonhomme est prêt, avec toute mon énergie je m’engagerai demain pour faire ce qui doit être fait.
Pour vous qui cherchez des nouvelles sur cet évènement majeur de la planète parapente, je ne sais que vous conseiller. Pour la première fois à ma connaissance, le canal officiel de communication de l’organisateur vers les pilotes passe par un réseau social, Facebook pour ne pas le nommer. A moins de considérer AirTribune comme un réseau social également, ce qui peut se défendre. Vous devriez bien trouver un lien vers le live-tracking sur le site de la PWCA, sous le bandeau multicolore qui annonce le mariage prochain du webmaster.
Bref, il y a bien des estrades au décollage dans notre sport, mais ne rêvez pas, ce n’est pas pour le public. C’est pour que nous pilotes soyons à l’ombre pendant le briefing, et c’est bien d’y avoir pensé!