La météo annonce un risque d’orage et l’arrivée d’un front en fin d’après-midi. L’organisation ne reprend pas le même risque qu’hier et lance une manche courte, une course au but de 47km. De nouveau l’attente au start est *@#ùµ£%-ique avec des plafonds à 2000m et des noyaux de thermique à +2,5m/s. Plus loin dans la manche ce sera comme la veille, Anders est même venu appuyer son cocon sur mon bord de fuite, j’en ai été quitte pour une frayeur et une gueulante.
The French Attack
Je prends un super bon départ avec Greg jusqu’à la B1, puis Denis, Arnaud et Nico jusqu’à la B2, et enfin Jean-Marc, Simon et Jérémie à la B3. Au but les Français font un tir groupé, je suis derrière Jérémie, Denis, Arnaud, Simon et devant Charles, Jean-Marc, Stéphane et presque tous les autres. Nico et Dom ont un peu trop joué et ratent la ligne à 100m. Jacques, 3ème au général ce matin, finit avec une petite dizaine de minutes de retard et devrait sauver sa place dans les 10 au classement final de l’étape, peut-être dans les 5. Pour Jean-Jean, c’est plus compliqué, car l’histoire des pénalités continue de faire des remous. Ce matin il est parti en tête de la compétition. Ce soir en posant il apprend que certaines pénalités ont été levées, et qu’il a basé sa stratégie de course sur un marquage de pilotes erroné. Helmut finit devant lui sur la manche, et si sa pénalité est vraiment levée, il gagne la compétition. Nouvelle réunion du comité ce soir pour la dernière décision finale définitive.
Mission accomplie
J’ai eu le bon état d’esprit pour voler cette manche, dans le rythme, devant, bas quand ça flottait bien, haut avant de partir faire les balises et le goal, pratiquement toujours le pied sur l’accélérateur, bien calé dans les noyaux. C’est la première fois que je participe réellement à l’emballage final en tête d’une manche de Coupe du Monde, et c’était absolument génial. Je passe la ligne avec 150m de gaz en gérant une finesse sol de rentrée au but de 5,5 sur les 5 derniers kilomètres. J’estime rentrer entre la 15 et la 20ème position au but. Je termine donc cette compétition en réalisant mon meilleur résultat en Coupe du Monde, ça ne pouvait pas mieux finir.
Hé hé!!!
Je pensais faire cet hiver une série de billets sur les adaptations apportées à mon matériel. Voici donc une première réponse exclusive: cela fait partie de mes modifs à 2 balles. En l’occurrence il s’agit d’un flotteur de pêche en plastique (un 40g de mémoire), à 2 Euros la pièce chez votre fournisseur préféré d’articles de sport (celui qui a tué ou remplacé tous ses fournisseurs). J’ai essayé le modèle en mousse à 1 Euros, il s’est auto-détruit en moins de 10 vols. Donc il faut mettre les moyens, mais pour quoi faire? Non ce n’est pas pour me retrouver lorsque je termine au lac sous mon secours. C’est pour piloter mon cap avec l’élévateur C3/stab lorsque je suis accéléré, et pour prévenir les risques de crevette/cravatte en cas de frontale accélérée. La forme en goutte d’eau du flotteur tient bien dans la paume de la main et je peux garder ma poignée de frein autour du poignet.
Voilou!
A+
Maxime
C’est quoi cette boule rouge et verte en premier plan de la photo du milieu? On dirait une poignee de frein mutante!
Bonjour,
j’étais à St André lors du championnat.J’ai fait une photo super de Charles Cazaux (je savais pas que c’était un tout bon) , mes copains , qui étaient les 2 seuls compétiteurs belges me l’ont dit.Donc je voudrais lui envoyé cette photo.Comment faire , si vous avez son email ou le votre , j’envoie.
D’avance merci
Paul Dubois (Polo) de Liège