Coupe du Monde 2019 – Brésil: 09/09/19, course au but de 80 km

Idéalement placé au-dessus de tout le monde 10 minutes avant le départ de la course, afin de ne pas reproduire la bêtise de la veille j’exploite parfaitement les 5 minutes suivantes pour me placer sous la grappe. Quand vous pestez dans un casque intégral, je vous assure que cela résonne. Enfin tout cela n’était pas bien grave, le départ de la course étant donné 60 km plus loin.

Il arrange bien les couleurs, Picasa, non?

La manche est faite de trois branches, la plus dure étant la première. Je ne crois pas qu’il convient de faire ainsi dans la conception d’une manche (EDIT matinal: en réalité nous nous sommes rendus cette branche difficile en crabant énormément, rendant plus facile la deuxième branche). Surtout que le vent est annoncé plus fort que la veille. Et en parlant de dessin de manche, je crois qu’il faudra trouver des solutions pour ce vol de troupeau et ces arrivées au push qui font des classements dans lesquels les différences sont infimes, de l’ordre du poil de ce qu’il faut pour rester à coin dans une masse d’air active.

Ceci n’est pas une image du start. Ceci est le départ de la course pour le glide final.

Parce que je vais vite avouer la faible dimension de mes attributs. J’ai fait ce qu’il fallait pour voler correctement, au chaud. Et quand à 20 km du but, nous parvenons à 16 de finesse du but, vent dans le dos, je pars. La masse d’air porte, la finesse requise descend doucement à 12, je peux souder les poulies. Et bien, il aurait fallu les souder tout de suite. Car nous trouvons une masse d’air qui se soulève sur toute notre rentrée au but et il aurait fallu les souder en contenu, or j’avoue avoir un peu relâché par moments. Je franchis la ligne avec 1000 m de gaz, un truc pas fait depuis des années, et 3 minutes de retard. Ce qui me donne une nouvelle 60ème place. A croire que j’ai trouvé ma place.

Arrivé tellement perché au but que vous pouvez observer la rotondité de la Terre (si, si)

C’est ambigu cette situation. Je suis content du vol, je suis content de mon vol, des 80 km en moins de 2 heures. Et je suis un peu frustré par cette fin de manche, ces arrivées en paquet. Quand le niveau est bon, homogène, il est normal que cela se déroule ainsi. Il faut certainement l’accepter. On peut aussi contribuer en proposant des idées ou solutions. Ou bien se dire que c’est très bien ainsi. Voilà, c’est ambigu. En tous cas, c’était un bien joli vol et c’est ce que je retiendrai!

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