Mon seul objectif du jour était de boucler, dans l’idée de bien finir cette saison de PWC et de ramener quelques points au classement européen de la coupe du monde. Je me suis fait bien violence pour y parvenir. La température a baissé de 10 degrés par rapport aux journées précédentes, le ciel est au grand bleu, l’air pur nous donne une très bonne visibilité. Le vent d’ouest ou de sud-ouest, c’est selon, agrémenté de cette masse d’air froid a rendu la première moitié de parcours très turbulente. En fait, la plus turbulente que j’ai eu à connaître cette année.
Je me fais donc décramponner rapidement: 6km de retard à la B1, 12km à la B2, 1 heure à l’arrivée. A mi-parcours nous avions le camping à faire comme balise. J’ai vraiment hésité à me poser. Je venais de me prendre ma première fermeture de la semaine, ma première frontale après 80 heures sous ma voile. Bien ample, dans un endroit bien chimique, bizarrement au sommet d’une ressource. C’est reparti sans souci mais je n’avais guère envie de continuer à me faire secouer. A 200m/sol, sur le rayon de la balise, je trouve un petit truc pas trop turbulent, je décide de le décaler gentiment. Finalement je bouclerai la manche, tard, pas mécontent mais sans trop de plaisir en vol.
Malheureusement Nico ne boucle pas, mais il ne perd pas tout car il reste en tête du tour européen de la PWC. Du coup Jérème gagne la compète. Bravo à eux!