7 heures de voiture plus loin, me voici de retour à Courbevoie. Ce matin l’organisation nous a fait monter au déco pour un briefing tardif, à midi, dans l’espoir que le ciel s’ouvre sans se vider. Cela laisse le temps au coach de débriefer la manche d’hier. J’ai appris la différence entre "changements de ryhtme" et "sélection des Vz et adaptation du régime de vol", et j’ai géré ma manche comme il le fallait, dans la seconde configuration. Une manche est affichée histoire de nous occuper et, après une heure d’attente, le DE décide logiquement d’annuler:le déco est toujours pris dans le nuage, il bruine.
Du coup nous sommes une vingtaine à aller étaler nos voiles, et comme par miracle le plafond monte et nous pouvons faire un beau vol. Je fais le tour de la vallée de Grindelwald, un peu comme la manche d’hier. Avec Jean-Marc nous faisons des photos sous l’Eiger, puis je suis Maurer qui rentre dans le verrou et avance vers le glacier. Quand il fait demi-tour je ne fais pas le malin et ressors avec lui de la gorge. Belle balade.
J’ai pu tester mes modifs sur ma voile, j’ai gagné un poil en vitesse, mais surtout la stabilité à haute vitesse. J’ai fait plusieurs runs de 30 secondes avec l’accélo soudé au fond du cocon, mon Icepeak XP file à 60 sans broncher. Je vais délogger ma trace pour analyser tout ça. J’ai les jambes trop courtes pour aller plus vite, il faudra essayer de voler avec des talons compensés. Euh, non, peut-être pas…
Je vais laisser passer une nuit avant de tirer les conclusions de cette semaine. J’ai appris aujourd’hui que je suis sélectionné pour la prochaine étape de la PWC, en Espagne. C’est cool.
… il faudra essayer de voler avec des talons compensés. –> damned, Maxime is Nicolas (Sarko, the first !)