A peine le Championnat de France digéré, à peine une semaine de boulot parisien ingurgitée, c’est reparti pour une transhumance en direction des estives pyrénéennes (pléonasme?). Pour vous présenter les lieux, profitez de la vidéo de Jean-Mi (j’allais dire la jolie vidéo de Jean-Mi, mais cela aurait été un pléonasme, à coup sûr) sur le secteur de vol.
Direction les Baronnies en fin de semaine pour un nouveau Championnat de France! C’est une première, et que de premières pour ce site: je n’y ai volé qu’une fois, il y a 10 ans, en régionale, pour une de mes toutes premières compétitions, et j’étais revenu avec ma première coupe. Ne vous affolez pas dimanche prochain pour trouver le lien du suivi temps réel, sachez que la première manche n’aura lieu que lundi. Cela nous donne une chance de moins de faire une manche mais cela m’offre une journée de plus pour remettre le pied dans le cocon. Finalement c’est peut-être aussi bien ainsi.
J’ai pris l’habitude d’écrire un petit mot d’introduction le mercredi qui précède une compétition. Figurez-vous que je pars au Brésil en fin de semaine pour une nouvelle Coupe du Monde, alors je m’y colle. Nous nous rendons à Baixo Guandu, à proximité de Cuparaque et Pancas, des endroits magnifiques dans lesquels je n’avais pu faire qu’un seul vol, il y a une bonne dizaine d’années, lors d’une itinérance en vacances avec mon parapente, avant que je ne me lance dans la compétition.
A partir de ce week-end je vais enchainer 2 semaines consécutives de compétition, ce sera une grande première. Je commence par un passage en fin de semaine dans le Cantal pour m’échauffer sur 2 jours de compétition Elite avant de descendre à Val Louron participer à une pré-Coupe du Monde. L’idée maitresse dans mon approche de ces deux compétitions est d’arriver préparé et chaud au Championnat de France qui se déroulera à Millau la semaine suivante.
Une fois arrivé sur place, la priorité était de s’accoutumer au nouveau matériel et de découvrir les caractéristiques du site. Ma nouvelle machine est arrivée en temps et en heure, conforme à mes attentes, pas de stress pour la première fois depuis 2 ans. En manque de pratique tant hivernale qu’avec le nouveau matériel, 10 heures d’entrainement sur site avant le début de la compétition me semblaient nécessaires. Au sujet du terrain de vol j’anticipais de la régularité, des conditions toniques, un gros volume de vol, une vitesse maximum moins élevée qu’auparavant. J’avais une bonne confiance dans mes capacités à tirer mon épingle du jeu dans ces nouvelles conditions. J’étais préparé pour 10 manches à raison de 4 à 6h de vol par jour.
Voici maintenant comment j’ai construit mes objectifs et leur suivi. Le temps des verbes passe au présent, la rédaction est d’époque.