Les conditions météo n’ont pas été faciles pour lancer une manche. Le plafond se situait au niveau de la station de téléphérique et n’est jamais vraiment monté. Nous, nous sommes montés avec le télésiège pour étaler nos voiles 400m plus haut. Parfois nous étions au clair, parfois nous étions brumisés, parfois nous voyions le soleil en bas dans la vallée.
Une chose est sûre, je ne vais pas parvenir à tout faire cette semaine! Mais je vais bien profiter de cette semaine tout de même. Avant-hier vendredi nous sommes venus par la route qui traverse les Alpes dans sa longueur, de Genève à Disentis en passant par la FurkaPass et la OberAlpPass. Des œuvres de titan plongées dans une atmosphère bien tourmentée par les dieux du ciel.
Le petit film qui suit présente une des raisons pour lesquelles je vole, pourquoi j’aime partager ce que je vis en vol. Biplaceur depuis 10 ans et qualifié Hand’Icare de longue date, je fais voler une fois l’an au moins des personnes handicapées ou à mobilité réduite. Faire voler une personne de presque 90 ans est une sensation unique, mais à vrai dire ce n’est rafraichissant qu’une fois posé, et bien posé. Pendant le vol, j’ai eu l’impression d’avoir un verre de cristal dans la main à la place de chaque commande.
Un grand merci à tous ceux qui rendent ces instants possibles:
Nouvelle compétition, nouveau voyage, nouveau contexte. En fin de semaine j’émigre vers la Suisse, non pas pour des raisons fiscales, encore que je me suis posé la question, mais bien pour participer à une pré-Coupe du Monde. Ce type d’épreuve est un étage intermédiaire dans la pyramide qui mène au haut niveau en parapente, situé entre les championnats nationaux et les coupes du monde. Je serai à Disentis, au cœur des Alpes et des grosses montagnes. La petite vidéo ci-dessous vous donnera une idée du lieu.
Mais pourquoi donc aller participer à une épreuve de ce type? Merci de la question, je vais vous répondre.
Continuer la lecture
Comme souvent aujourd’hui dimanche est certainement la meilleure journée de la semaine pour le vol libre. Cependant avec 4 manches nous faisons une belle compétition. Finalement les restrictions d’espace aérien n’ont pas été un problème vu que les plafonds espérés n’ont pas été au rendez-vous et le vent a su se montrer discrètement présent. Nous avons bien profité de la douceur (élevée) et du coût (bas) de la vie au Portugal.
