Que vous dire? Qu’on ne nous a pas menti sur un point: la météo est très régulière d’un jour sur l’autre ici. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour nous. Nous étions à la limite du manchable, c’est-à-dire de pouvoir lancer une manche, mais le décollage et le léger vent de cul ne l’ont pas permis.
Coupe du Monde 2017 – Equateur: 01/11/17, pas de manche
L’effet Coupe du Monde? Le changement climatique? No lo sé. Ce que je sais c’est que nous n’avons pas fait de manche aujourd’hui. Je n’ai fait qu’un petit vol, sans photo. Alors je vous remets les iguanes d’avant-hier des fois que vous les ayez ratés.
Coupe du Monde 2017 – Equateur: 31/10/17, course au but de 67 km
Nous reprenons le cours de la compétition là où nous l’avions laissée avant-hier. C’est reparti pour une manche de taille raisonnable en arrière du décollage.La seule balise du parcours est à faire trois fois. Une fois en entrée à 400 m, une fois en sortie à 6 km puis une dernière fois en entrée à 400 m. Tout cela avant de mettre cap sur le but pour une branche finale d’environ 35 km.
Coupe du Monde 2017 – Equateur: 30/10/17, pas de manche
Hier le seul obstacle sur notre route vers le décollage fut le gardien de la barrière d’accès qui demandait 60 dollars pour l’ouvrir. Nous avons trouvé une autre entrée. Ce lundi matin ce fut le trafic des travailleurs qui ralentit notre progression. Nous nagions dans une atmosphère urbaine et en trente minutes nous basculons dans une forêt où vivent pumas et autres singes.
En posant quelques questions à un local sur l’aménagement du site j’ai compris qu’il y a eu un bon débat lors de l’élargissement de la piste d’accès pour cette coupe du monde. En effet la question de la protection de la nature était posée. Nous pratiquons une activité de pleine nature. Généralement les pilotes sont des amoureux de la nature. Il n’en reste pas moins que nous avons un impact sur cette nature.
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Coupe du Monde 2017 – Equateur: 29/10/17, course au but de 61 km
La première manche est dans le sac. La météo nous prédisait la plus mauvaise journée de la semaine, bâchée et sans soleil. Sur ce décollage digne de la Côte des Deux-Amants, les priorités ont été les bienvenues pour gérer la mise en l’air de tous les pilotes dans des conditions correctes pour tout le monde. Les conditions sont douces, l’extraction lente mais facile. Il est juste impossible d’avoir un visuel sur la suite du parcours, l’atmosphère est trop brumeuse pour apercevoir quoi que ce soit.