Coupe de France de Plaine 2007: manche 5

J’ai 460 points d’avance sur le second avant cette dernière manche. Mon esprit oscille entre calculs et tout à bloc. Par exemple, en fonction du nombre de pilotes au but, je me dis que je dois assurer au moins les 2/3 du parcours. Et puis en fait, comme je suis dans une bonne série de manches bouclées, je me dis que je n’ai qu’à boucler celle-là et puis ce sera bon. Mais je n’ai pas confiance dans la prévision d’émagramme, cela sent très fort la stabilité et le fort gradient de vent. Je m’intoxique tout seul quand le vent est cul au déco ou que les dusts passent au milieu des voiles étalées. Au cours des 4 premières manches j’ai décollé le premier, là je tourne en rond.

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Coupe de France de Plaine 2007: manche 4

Cette 4ème manche en circuit est encore plus difficile que la précédente. Beaucoup de longues branches face au vent écourteront le vol de nombreux compétiteurs. Nous retrouvons le même groupe de tête que la veille, avec Romain en plus qui fait l’éclaireur devant et souvent bas. Je passe devant quand je suis haut et que les signes sont bons devant, je reste en retrait et au-dessus quand la progression est plus difficile. Je recherche le positionnement idéal dans les transitions, quitte à m’écarter un peu du groupe, mais mes choix sont bons, je reste au-dessus de Pierre et Julien.
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Coupe de France de Plaine 2007: manche 3

Pour la suite, il faut que je calme l’attaque et songe à contrôler les 2 U3 de Pierre et Julien qui me suivent au classement. Le vol de plaine requiert une bonne coopération entre pilotes, et c’est ainsi que s’organise la grappe de tête, avec une dizaine de pilotes. Nous serons 6 à rentrer au but, moi le dernier avec 10 secondes de retard sur Julien.
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Coupe de France de Plaine 2007: manche 1

J’avais à cœur de réaliser une bonne première manche. J’avais en moi la volonté de prouver que mon titre de 2006 était mérité. Je suis donc parti comme j’aime le faire, et comme il faut souvent éviter de le faire en plaine: à l’attaque et souvent seul devant. Mes options de route s’avèrent judicieuses, la stratégie d’avancer face au vent est payante, mes points de raccrochage près du sol fonctionnent tous. Je gagne cette première manche avec 20 minutes d’avance sur les suivants, croyant même un moment que personne d’autre n’arriverait à boucler avec une brise forcissant. Me voici rassuré, et bien lancé dans la compétition.