Suite à des discussions avec Kortel l’année dernière puis avec d’autres pilotes internationaux depuis, il m’est apparu que tous les très bons pilotes ont fait au moins une saison à 300h dans leur carrière, parfois 2 ou 3 années à la suite. Cette quantité de pratique leur a permis de progresser immédiatement, certes, mais a surtout contribué à leur enrichissement personnel en matière de situations de course, techniques de pilotage, gestion de la pression, connaissance du terrain, observation de l’aérologie, et j’en passe.
Archives de catégorie : France
Un parisien à Chamonix
Vous n’êtes pas au courant? Il paraît qu’un parisien a gagné la A de Chamonix ce week-end!
Après l’atmosphère dramatique de la fin de séjour en Espagne suivie de l’ambiance pesante de la pré-coupe régionale du monde de Millau, j’ai ressenti le besoin d’aller me ressourcer dans les belles et grandes montagnes de la haute vallée de l’Arve. Et j’ai bien fait, car je me suis fait plaisir et pour mon premier podium sur une compétition A, je suis monté sur la plus haute marche, devant Willy et VanVan. Et à Cham, les marches sont hautes! Sur la photo, vu sa troisième place, il apparait d’ailleurs clairement que VanVan porte des talonnettes.
Grand week-end dans les Vosges
Pas de Coupe du Monde en Italie pour moi, alors je prends l’option entraînement pratique en participant à la Nationale B des Vosges sur les 4 jours du pont du 1er mai. Pour commencer, Jeudi, pas de conditions pour le vol et balade à Mulhouse: 3 heures de visite de la Cité de l’Automobile (des grands malades ces frères Schlumpf, une véritable anthologie Bugatti plus des exemplaires historiques exceptionnels), et 2 heures à la Cité du Train (et bien si, un musée du train peut être très intéressant, la preuve avec de belles mises en scène et d’excellentes scénarisations). Les photos sont ici.
Coupe de France de Plaine 2007: podium
Il faut que je trouve un tee-shirt qui ne découvre pas mon nombril quand je brandis un trophée!
Coupe de France de Plaine 2007: manche 5
J’ai 460 points d’avance sur le second avant cette dernière manche. Mon esprit oscille entre calculs et tout à bloc. Par exemple, en fonction du nombre de pilotes au but, je me dis que je dois assurer au moins les 2/3 du parcours. Et puis en fait, comme je suis dans une bonne série de manches bouclées, je me dis que je n’ai qu’à boucler celle-là et puis ce sera bon. Mais je n’ai pas confiance dans la prévision d’émagramme, cela sent très fort la stabilité et le fort gradient de vent. Je m’intoxique tout seul quand le vent est cul au déco ou que les dusts passent au milieu des voiles étalées. Au cours des 4 premières manches j’ai décollé le premier, là je tourne en rond.