Grosse journée annoncée: des varios à + 3 m/s et des plafonds à 3500 m. Sachant que nous n’avons pas le droit de dépasser l’altitude de 3048 m. Et les conditions sont au rendez-vous, après un décollage un peu long à venir, vu que mon classement est supérieur à mon âge, pour dire, sur un espace digne du Banchet, ce qui nous a valu de belles queues.
Première certitude de la semaine, il faut absolument que j’arrête de bien me placer au start. Je finis inexorablement la première transition dans une galère. L’avantage avec un parcours plus long de 35 km par rapport à la première manche est que j’ai réussi à rattraper la tête avant la ligne. Comme ce fut le cas en Chine au moins de juin, d’ailleurs. Diesel le garçon.
La fin aurait pu être drôle, vu que j’arrive satellisé de la dernière balise (nous avions un joli triangle FAI à parcourir) et me retrouve aux avants-postes. J’aurais dû être plus agressif à partir de là pour la rentrée au but en étant bien conscient que j’allais me faire démolir par l’absence de leading points pour ma pomme et qu’il est impossible de poser en route sur ce terrain. De top 15 au temps je vais retrouver certainement mon top 60 quotidien. Dommage pour l’équipe: Michele tourne comme un avion, Yael va marquer à ma place! Et je suis quand même bien content de ma course poursuite!
Comme dirait coach Erwan (qui aime la rentrer au but), ce n’est que du parapente. Nous jouons. Nous nous faisons plaisir. Oubliez le mois de mars pour venir voler au Brésil, c’est en septembre à Andradas que ça se passe. Trois journées passées, trois belles manches validées. Nous allons en mettre d’autres dans le sac tous les jours jusqu’à la fin de la semaine!