Il est temps de ressortir l’Enzo 2 de son sac. Ou plus exactement de retrouver le sac de l’Enzo. Pas encore pour la vendre mais pour aller la faire voler! J’espère que les mites l’ont épargnée depuis le Mexique en janvier car je ne l’ai pas sortie depuis et nous partons à la fin de la semaine pour l’Italie. Je vais découvrir le site de Gemona del Friuli qui accueille une Coupe du Monde. Il se situe tout à l’Est de l’Italie, pays dont le championnat national de parapente vient de trouver une issue incroyable la semaine dernière en couronnant ex-aequo père et fils Donini!
Je vais devoir retrouver rapidement mes sensations et automatismes pour bien figurer. Bien figurer cela veut dire finir dans les 20 ou 25 premiers pour valider mon ticket de qualification pour la prochaine super finale. Elle aura lieu en janvier prochain au Brésil, ce serait bête de la rater. Bien performer, c’est autre chose. Mon début de compétition au Mexique a été perturbé, il m’a fallu du temps pour retrouver calme et réglages. En Italie je devrai trouver les bons réglages dès le premier vol, alors j’aspire au calme pour y parvenir.
Au cas où la météo nous réserverait de désagréables surprises, et cela semble bien parti pour, j’en aurai une pour vous. A défaut de récits de course je vous proposerai de vous remuer les méninges. J’ai mis à profit mes dernières insomnies pour mettre en équation ce que nous appellerons la théorie du contrôle dans le vol de groupe en parapente. Et si la météo nous donne ce qu’elle a de meilleur, je profiterai égoïstement de la situation pour me faire plaisir en vol, essayer mes trouvailles en situation réelle et finir de les développer pour les partager avec vous un peu plus tard.
Ha bon…. parce qu’en plus de te lire il va falloir réfléchir .. !!!!!! 😉
Enfin, surtout les autres, car moi et la compétition ça fait deux ….
Bon, blague à part, on te souhaite de bonnes conditions, le calme nécessaire, et le plaisir de faire de belle manches.
A bientôt