Le résumé de la manche est très facile: nous avons décollé, pris le thermique, fait 3000m, attendu le start et pushé à toc dans la conflu jusqu’à la ligne. Comme la veille je me fais avoir en enroulant un 3,5m/s pour me mettre à 10 de finesse à une vingtaine de km du but, croyant coiffer ceux de devant qui volent à plat ventre à cet instant.

Mais non, je sors du thermique à 9 de finesse, rentre une nouvelle fois dans la confluence ce qui me fait passer à 7. J’ai beau souder les poulies, je prends encore mes cinq minutes et vais dissiper mes 1000m de gaz au-dessus du lac.

Hier j’ai fracassé l’écran de mon Compass au décollage, c’est juste la deuxième fois que ça lui arrive. Quoique la fois d’avant, c’était sur un attéro. Ca me saoule tellement que je me pose la question de le faire réparer de nouveau. Aujourd’hui je me fais serrer à l’attéro, finit dans un tas de cailloux, raye l’écran du Oudie prêté par Laurie, raye aussi un genou à l’occasion, et le gars ne vient même pas s’excuser ni même parler.

Un tour au lac et j’ai retrouvé ma température d’origine.