Et oui, je me suis bien fait plaisir dans cette dernière manche. J’ai même été un peu joueur. Par exemple j’ai pris le start dans la seconde de son ouverture, et à bonne hauteur. Ensuite je me suis appliqué à mettre du rythme sans surchauffer, à étirer la grappe sans rien casser, à avancer sans me mettre bas. Avant d’aller chercher la seule balise un peu loin en vallée j’ai laissé glisser du monde devant, puis au raccrochage je me suis extrait juste ce qu’il fallait pour repasser la fameuse crête principale du déco et aller chercher le nuage.
Les premiers ne seront pas les premiers
Dans la transition vers l’avant-dernière balise nous nous sommes échappés avec Jérémie, Benoît, Jean-Jean, Luc et une autre Ozone. Malheureusement nous ne raccrochons pas bien sur la station, et je pars à la recherche de la bonne Vz sans la trouver. Ceux qui la trouvent chemin faisant ce sont nos poursuivants qui nous passent sur la tête pour aller faire la dernière balise, dommage pour nous.
J’arrête de faire Maya l’abeille pour avancer sur ce dernier point de virage, d’autant plus que je me souviens du DE me dire qu’elle pouvait se faire par en-dessous. Enfin, par en-dessous mais côté au vent, et ça, ça ne m’arrange pas du tout. Moi je suis sous le vent et ce n’est pas pareil! Je la tourne tout de même, et ensuite direction le but, et faisant tout ce que je peux pour ne pas me faire enfermer dans ce vallon sous le vent.
La boucle est bouclée
C’est étonnant comme ce championnat ce referme: c’est précisément dans ce vallon que j’ai perdu toute chance à la fin de la première manche. Et il a fallu que j’y retourne, certainement pour expier mes fautes! Je boucle tout de même dans les 20, je prends mon premier 900 de l’année en A, j’ai redressé la barre et comme dit plus haut, je me suis bien amusé. Bonne note de fin de séjour.
J’oubliais: nous étions dans une course au but de 50 et quelques km. Les conditions humides du matin, le plafond bas et les prévisions météo ne laissaient pas augurer d’un long et bon créneau de vol. Pourtant la journée s’est révélée magnifique. Je ne vous raconte pas les tartelettes à la chantilly que j’ai vues sur le chemin du retour, entre Toulouse et Cahors, c’était fumant!
Petit billet de conclusion à venir rapidement…
Content que tu te sois fait finalement plaisir avec cette belle dernière manche, et que tu ais pu "désenvouter" ce P****de vallon…
A très bientôt