Première constatation: nous avons volé. Deuxième constatation: je n’ai pas bouclé, ni moi ni personne. Enfin, pour moi, ce sera discard d’entrée. Je n’aimais pas trop cette manche, elle me l’a bien rendu. Le déco était casse gueule mais j’ai brillamment passé cette étape pour enchaîner sur l’un des starts les plus stressant que j’ai eu à connaître. Ensuite tout s’est plutôt bien passé jusqu’à ce que tout aille mal.
Après être repassés sur le déco nous longeons une arête boisée, pensant rester au soleil et au vent. Il s’avère que nous sommes face vent et qu’au mieux il suit l’arête. J’avance en espérant trouver un bon déclenchement. Certainement avec un peu d’entêtement. Puis je parviens sur un village enclavé surmonté d’un énorme drapeau Turc qui m’enlève tout doute, je suis sous le vent.
Ce drapeau rouge agit comme un signal d’alarme. Il est temps de traverser à l’extrême limite la gorge et filer poser sur la lèvre du plateau côté opposé. Chaud. Tout comme le thé partagé avec les anciens en les regardant jouer aux dominos/cartes au café de ce foutu village. Bonne nouvelle pour ceux à qui je fais la bise, ce soir je me rase. Ma nouvelle tactique étant de ne me raser que lorsque je fais une bouse et donc d’arriver barbu sur le podium. Ce sera donc une barbe de 5 jours.