Ce samedi soir, séance spéciale retour vers le futur! Je retourne sur les lieux de la SuperFinale 2010 à Pamukkale près de Denizli, en Turquie. Si ce n’était l’importance de l’évènement, je ne crois pas que je serais revenu ici pour la troisième fois en si peu de temps. Quoique la première, c’était en 1997, il y a prescription. J’aime découvrir de nouveaux lieux, c’est une de mes motivations à participer au circuit de coupe du monde. Mais celui-ci est ainsi fait qu’il n’a pu résister à l’attraction Turque.
Le terrain est donc connu. Enfin, 4 ans, cela fait déjà un bail. Je viens de regarder mes photos et mes traces de l’époque, je crois bien que les souvenirs me reviendront en l’air. Je garde en mémoire la sensation de manches pénibles, bien ventilées, contraintes par une pénurie de navettes pour la récupération, amenant le Directeur d’Épreuve à nous imposer des parcours fermés comportant systématiquement des branches avec un vent substantiel dans le nez.
Pour ce qui est du style de pilotage à adopter sur ce terrain afin d’être performant, et bien c’est simple il suffit de regarder le podium de 2010. Et le système de discards, FTV ou autre peu importe, n’arrange pas les choses dans les faits. Je travaille donc depuis ce printemps à adopter une tactique de vol adaptée, une attitude mentale adéquate pour ce type de vol et de compétition, un peu contre mon gré et ma nature, cependant je sais qu’un bon résultat passera par là, donc je fais l’effort.
Je fais l’impasse sur la Coupe Icare afin d’être présent au plus tôt sur place, à Pamukkale près de Denizli, et faire un premier vol d’entrainement dès dimanche. Toujours à cause de la Coupe Icare, la première manche a été décalée à jeudi 26 septembre, la dernière aura lieu le dimanche 5 octobre. Je n’aurai pas en tête tous les bruissements et rumeurs des couloirs de l’exposition, de même que je me suis déconnecté de toutes ces discussions sur les arrivées coniques, les nouvelles normes de voile compétition, les formules de classement, les turpitudes du système, pour me concentrer sur moi, l’endroit où je me trouve et ce que j’ai à y faire dans l’instant.
Comme dirait Té avec un grand sourire et plein d’énergie: « un, deux, quat’… pa’tez! ».
Bon, ben alors…… c’est pa’ti !!!
Tout ce qu’on te souhaite ce que ça finisse bien, et même très bien 😉
Bon départ… reste plus qu’à voler comme les français de 2010…Ceux du top 10 !
Bons vols JoL