Malgré un ciel totalement bâché ce matin et une prévision de vent forcissant, le Directeur d’Epreuve nous a – une nouvelle fois – sauvé la journée. Nous sommes allés décoller vite fait d’un site en sud pour une manche courte afin de se protéger de l’entrée attendu de NO fort.
Je fais un bon start. Nous sommes un petit groupe avec pas mal de Français et Felix à nous échapper un peu. J’ai envie de suivre la lèvre du plateau plantée d’éoliennes, plus au sud de la route et c’est ce que fait notre groupe. Jusqu’à un certain point. Le point où nous voyons le second groupe sortir un gros cycle derrière nous et tracer droit sur la route optimisée.
Je poursuis un temps dans mon initiative. Mais, ne trouvant pas mieux que du 1 ou 1,5 m/s comme vario, je dois vite me résigner. Je reviens sous l’énorme grappe et la dépasse par en-dessous, jusqu’à trouver un 4m/s qui me remet dans la partie, ou pas trop loin. Je tente une nouvelle fois une route plus à l’est, dans l’idée de suivre villages et champs bien jaunes afin de traverser au plut tôt la gorge avant l’arrivée. Mais une nouvelle fois le groupe de devant trouve du positif et je ne peux pas les quitter. Je me replace donc encore une fois et rentre dans le gros du paquet, 40ème à 3 minutes du premier, sans tout pousser à fond pour assurer le coup. Dommage, dommage. Cela n’a pas été une semaine ni un terrain à initiatives payantes pour moi, mais une semaine bien plaisante tout de même.
Il y a très longtemps qu’un même pilote n’avait pas gagné deux PWC de suite. Cela doit remonter à Maurer. La variabilité des résultats et de la composition des podiums peut parfois étonner mais là, chapeau bas Felix, dans 2 compétitions très différentes.