La manche: énervante, conditions non conformes, du vent et peu de brises, molle et pas stylée, pas de solidarité, ombre et soleil, épuisante, soûlante, intéressante, trop courte, beaucoup trop courte, thermique de l’usine. Ce fut une manche pleine, farcie de plein d’ingrédients: vitesse, temporisation, thermique, soaring, soleil, ombre, nuage, ras par terre, résistance mentale, endurance physique, options tactiques…
Concentration
La gestion de l’avant-manche a été assez difficile à encaisser. Le vent était marqué et travers au décollage. Les nuages étaient menaçants. La manche provisoire paraissait bien longue en terrain inconnu. Par la force des choses les discussions tournaient au pessimisme. Soudain un directeur d’épreuve qui s’emballe, une manche ouverte sans préavis, un déménagement pour décoller face au vent. Le tout couplé à un peu d’énervement mitonné de conditions pas faciles sur un déco en cassure de plateau. Il n’était pas facile de suivre sa routine de préparation pour rentrer dans sa manche comme il le faut et avec l’esprit bien orienté. Finalement la moitié de l’équipe est au but, c’est toujours mieux que les 30% du total des compétiteurs. Pour demain, mobilisation générale afin de finir en beauté cette belle et dure compétition.
Yin & Yang
Tu ne te fais rien en 4 marche et vole. Puis tu vas à Gemona. Là tu vas faire ton pissou derrière le déco et tu te plies la cheville qui guérissait tranquillement de son entorse. Strap! Puis tu ripes au décollage et tapes le genou sur un bloc, tu serres les dents. Puis tu le retapes au même endroit en te retournant, tu rouvres les yeux et regardes les étoiles en gardant ton cap. Double bingo, combo! Déjà que mon ami Seb m’avait alerté sur l’interprétation taoïste de mon entorse, et que j’avais acheté dans la foulée (LOL) le livre de Michel Odoul sur les liens douleur/esprit, m’en remettre une couche sur ma capacité motrice du côté féminin pourrait être assez symptomatique, je vais finir par vraiment y croire à cette théorie!