Journée d’entrainement sans queue ni tête aujourd’hui. Nous avons eu le temps de faire des courses ce matin, de rentrer déjeuner, de monter tranquillement en voiture au décollage par une route goudronnée. Puis après le papotage d’usage toujours sympathique le thermique se trouvait juste en sortie de décollage. Propulsé directement au plafond à 2500m.
J’ai vaguement suivi les compétiteurs qui faisaient une manche. Il suffisait de sauter de nuage en nuage, à la limite en s’arrêtant pour enrouler un peu lorsque le vario passait les +2m/s. J’ai même récupéré un 4m/s dans une cheminée entre deux nuages manifestement tentés par une soudure. J’ai arpenté les rives du lac de long en large. Je confirme que sous le vent d’un lac les thermiques sont plus faibles, voire inexistants. Enfin, ne sachant plus trop quoi faire, j’ai visité au moins une demi-douzaine des balises de la compétition. Le retour au village en volant se passe sans encombre. Même pas accablé par la chaleur au sol, le nuage coiffant la confluence du coin nous gratifiant de son ombre.
Bref, rien à voir avec les conditions d’une manche de compétition, entrainement nul. Sinon, quelle belle balade!
En fait, le seul truc à peu près normal était ce vent ou ces brises qui visitent les 4 points cardinaux en fonction du lieu et de l’altitude. Il est surprenant de voir des éoliennes dont les hélices sont perpendiculaires entre elles à moins de 200m de distance. Ces strates de vent occasionnent quelques cisaillements, de belles lignes de confluence et quelques drop zones. Certains pourraient avoir à aérer le secours dans la semaine, j’espère faire partie des autres qui navigueront satellisés. On peut toujours rêver. A ce propos, au dodo et à demain pour la première manche!