Ce soir billet rapide pour cause de rentrée au but tardive enchainée sur un repas offert par l’organisation: après avoir été le plus rapide de cette compétition, me voici aujourd’hui le plus lent, dernier à boucler le parcours! J’avais pourtant bien assuré le passage jusqu’au col d’Aspin, mais le retour un peu tôt par la Ratière m’aura posé bien des soucis, comme l’an dernier. Lassé de ne pas sortir je me jette avec quelques autres sous le col de Val Louron, à l’envers du déco. C’est bien vivant comme aérologie par là. Bien sûr pendant ce temps-là c’est sorti à la Ratière et il faut brancher le turbo.
Tout se passe bien jusqu’à la vallée de Luchon. Et là, plutôt que de suivre la grosse grappe sur la bordure Est, nous partons dans le plan louse des frouzes, avec Honorin (bon anniv’!), Julien et Jean-Marc. Pour aller faire la balise à l’entrée de la vallée de Luchon, nous traversons la vallée en faces Ouest chercher le soleil et l’appui dynamique. Dynamique, cela l’a été, surtout les passages en speed-riding sous les arêtes. Ce qui paraissait au briefing comme le plan safe est le mauvais plan du jour, à chaque jour sa vérité. Le retour vers Bagnères est laborieux. Je lâche mes trois camarades qui se jettent un fois de plus sous le vent, garde un zéro en espérant un déclenchement, les perds de vue, me jette à mon tour, et zut les salopiauds ils sont sortis!
Mon calvaire va donc se poursuivre. Je radasse de longs moments de-ci, de-là, à attendre des cycles qui ne viennent pas, à réviser ma pratique des huit à ras de prairie. Je décide même de quitter le plus gros thermique de la journée, juste avant le lac d’O, car je ne suis plus sûr de pouvoir garder longtemps encore ma voile ouverte et au-dessus de ma tête. Cela me coûte le raccrochage de la station de Peyragudes, un beau passage bas dans le col et une session d’anthologie pour aller claquer le pic du Lion par en-dessous, assurant le spectacle pour brebis, isards, vaches et autres chevaux alentours. J’en oublie que la section vitesse est au but et rentre un moment bras hauts, avant de me reprendre, pour enregistrer un bouclage avec 1h de retard sur les premiers.
Paradoxalement, je ne suis pas déçu de cette manche. J’ai essayé, les bases du choix n’étaient pas mauvaises, mais surtout je me suis battu jusqu’au bout et j’ai bouclé. Maintenant, à table avant un bon gros dodo!
Ha mince…… :-(( Mais tu n’as rien lâché !!!
Je ne m’y connais pas assez pour savoir si tu peux te refaire. Mais c’est ce que je te souhaite.