Quand les pilotes volent ils sont bien souvent satisfaits de l’organisation. De Nyons ils sont repartis très satisfaits. Car nous avons bénéficié de la meilleure organisation depuis bien longtemps: 50 bénévoles à notre service avec 25 d’entre eux présents quotidiennement, un budget doublé par rapport aux éditions précédentes, une logistique montée en 2 mois et demi, un repas pour 200 convives le samedi soir… Heureusement que Vinc’ le DE s’est blessé pendant cette période, il a pu investir à fond son temps de repos pour travailler au bénéfice de son club et des compétiteurs. Et bravo à Jean-Roger le président filou qui m’a confié avoir émis un avis négatif sur la décision d’organiser ce championnat afin que tous les motivés pour le faire soient pleinement impliqués dans une mobilisation générale pleine de convivialité.
Les organisateurs ont une parfaite connaissance du site et nous ont lancés dans des manches aux limites du potentiel de chaque journée. Les Baronnies offrent un terrain de jeu aux ressources pas encore toutes exploitées. La Drôme Provençale peut fièrement à prétendre à l’organisation d’évènements de dimension supérieure. Tout comme elle est aussi un lieu parfait pour les novices et tous ceux qui souhaitent découvrir notre activité.
Certains d’entre vous n’auront pas manqué de noter une défaillance dans la promotion et la visibilité de cette compétition. Vous aurez raison. Mais ne vous trompez pas de cible. Où cherche-t-on de l’information sur un championnat national? Simple: sur le site de la fédération en charge. A chacun sa charge: un travail de communication fédérale versus une action médiatisation locale. Laquelle a parfaitement été assurée, ponctuée par une remise des prix en plein air avec du monde et de la joie.
Je mets 4 manches au but sur 4 courues. Par manche je ramène en gros des places de 10, 20, 20 et 10. Voila qui est régulier et me rapporte une 7ème place au classement général final. J’ai été décontracté comme rarement. A tel point que j’ai même dérogé à mes habitudes personnelles et recommandations à autrui: aucune formalisation d’objectif, aucun compte-rendu de manche, juste la bonne dose d’étanchéité. Je confesse bien une petite poussée d’eczéma la veille de la compétition, indice d’une certaine dose d’anxiété, dont j’ai identifié la source et géré le stress. Pour le reste j’ai laissé la place au lâcher-prise, étant dorénavant assez grand pour savoir tout seul ce que j’ai à faire en compétition sans avoir à me préoccuper du bien ou des pensées des autres.
Au jeu de « on refait la manche » j’avais de quoi améliorer mon classement sur chaque journée. Même si je fais toujours des erreurs, car telle est la nature de notre sport, je vole bien et je me fais plaisir en l’air. Voila comment je viens de produire mon meilleur résultat dans un Championnat de France au niveau d’une Coupe du Monde, d’ailleurs il me rapporte une nouvelle bonne lettre de qualification comme une Coupe du Monde. Il s’agissait déjà de mon 10ème championnat de France. Mais seulement de mon 2nd résultat convenable sur les 5 dernières éditions. Un bon résultat. Alors je rentre content et satisfait tant du résultat que de la manière.
En résumé je n’ai pas cherché à être champion et cela a doublement fonctionné. D’abord je ne suis pas champion, ensuite je fais un bon résultat final. C’était si simple en fait!
Très bel article.
Bravo pour vos perf’ sur les plans national et international !
🙂
Comme tu as raison. En compétition on perd bien trop souvent le sens du pourquoi on est là. Le plaisir est primordial, et s’il est là il est probable que les résultats suivent.
Encore un grand bravo à toi, et un grand merci à l’organisation qui à été parfaite à mon sens.
je découvre ton article aujourd’hui il est très fort dans le fond et dans la forme
bravo et merci