La manche du jour: déco de Soubeyrand, un grand trait en travers du massif des Baronnies vers le haut du verrou ouest de Sisteron, traversée de la Durance pour aller claquer une antenne puis nouvelle traversée de la vallée de la Durance pour poser à Laragne. Une longue manche vent de sud dans le nez, marquée par des cycles courts et forts, dans un niveau 2 assez généralisé à mon goût, que j’ai annoncé après 20 minutes de vol, qui a conduit à deux secours heureusement sans conséquences fâcheuses à ma connaissance.
Vu les résultats de la veille, vu le dessin de la manche, vu les conditions du jour, nous pouvions nous attendre à une course effrénée vers l’avant. Cela n’a pas manqué. Et c’est bien dommage pour moi car je perds le bon groupe dès le premier bon thermique suivant le start dont je n’arrive pas à accrocher la queue.
A partir de là j’ai engagé un festival d’initiatives qui n’ont pas franchement porté leurs fruits. Notamment un passage de crête raté qui m’envoie m’applatir dans un fond de combe, appuyé par la vague, pour rebondir dans un thermique salvateur mais bien chimique.
S’en suivront deux passages de rebords de plateau bien debout sur le deuxième barreau, bien tendu sur les élévateurs, prêt à réagir, voire à poser en altitude sur la lèvre du plateau. Je fais une bonne partie de la manche en compagnie de Seiko et rejoins Vincent et Nicola à la dernière balise pour une rentrée au but avec toute la timidité que notre retard imposait. En gros une 25ème place avec 20 minutes de retard sur les meilleurs. Mais au but et prêt à continuer à enchainer pour les deux derniers jours!
C’est toujours un grand plaisir de te lire Maxime. Merci pour ses nouvelles fraiches