Aujourd’hui le jour ne s’est pas vraiment levé dans la région. Au décollage l’incertitude règne, l’humidité aussi. La manche est changée trois fois, à chaque fois un peu plus courte. Finalement ce sera donc un départ avec un énorme rayon permettant de se placer d’un côté ou de l’autre de la vallée avant 15km vers le nord puis une longue branche de 60km vers le sud.
Je n’ose pas traverser cette fameuse vallée pour aller faire le start au bon endroit, c’est à dire de l’autre côté, et je zone un moment pour m’avancer avec précaution dans l’obscurité pour prendre ce start avec 10 minutes de retard et pas bien haut. Quand les premiers claquent la B1, donc après 15km de course, je dois avoir en gros 10km de retard. Où sont les rames dans mon canoé?
Finalement je parviens à bien avancer et pas mal rattraper après cette B1. Arrive la ville de Zarzal et l’heure du choix: le groupe que je suis décide de partir en plaine à 45° de la trajectoire directe. Et là je décide de suivre ma stratégie de course pour cette compétition, de faire un truc que je ne fais normalement pas: je reste au contact et plutôt au contrôle du groupe alors que tout en moi me dit que la ligne directe est meilleure. Mais sans personne pour m’accompagner, je renonce.
Bien entendu le groupe qui me suit décide de tirer droit et nous met une valise alors que nous péclotons dans des bulles anémiques. Je fais ce que je peux pour survivre et tenir le groupe qui se délite. Nous planons vers un grand champ de canne à sucre en feu sous une pluie fine et je commence à espérer ne pas arriver à sa verticale. Ce qui fut le cas de la trentaine de pilotes de mon groupe, seuls Aaron et Michael parviennent à s’extraire et à se rapprocher du but.
J’allais oublier de vous parler de la récupe. Pas de la récupe officielle qui a mis 2 heures pour nous trouver, non, mais de ce petit camion dans la benne duquel je suis monté pour me rapprocher d’une route fréquentée. Soudainement, alors que nous roulions, la remorque contenant 2 petits chevaux s’est désolidarisée du camion et le timon est allé se ficher dans le mur d’une propriété. Plus de peur que de mal, les chevaux n’ont rien eu, nous non plus malgré le bon coup du frein du chauffeur!
Au final je suis plutôt satisfait de la performance même si cette manche sera certainement une discard générale. Ce site est décidément plein de surprises, vivement demain!
Salut aux francais…
Peux faire mieux … !
La compet n’est pas terminée… donc il faut remonter dans le CLT!
C’est une finale donc le tourisme se fait après la compet !
j’ai un doute le 5° vole avec une Mantra 4 ?
Biz zot toute JoL
PS : pendant ce temps FG dans le VG se rapproche des sables…
Salut Joël,
Je te rassure, Julian le Colombien vole en Enzo, et il vole très bien tout court.
Question tourisme, il n’y a pas tant à faire dans le coin sinon voler!
La motivation est là, chacun s’applique à faire ce qu’il peut avec ses moyens.
Maxime
J’imagine que ce ne doit pas être simple d’abandonner une option qu’on « sent » bien alors que tous les autres font autre chose. Surtout quand c’était la bonne…Mais ça, on ne le sait qu’après!
L’essentiel, comme tu le dis, c’est de garder la motivation. Aller, GO!!!