Direction l’Autriche en cette fin de semaine pour ma deuxième Coupe du Monde de l’année après la Colombie en janvier. Partant de Paris vendredi j’atterris à Ljubljana et me fais récupérer en stop par mes camarades Slovènes. Parcours un peu compliqué mais c’est en fait le plus simple. Je vais donc retrouver l’Autriche, un an après ma première visite, sans trop d’émotions. J’espère avant tout pouvoir découvrir un nouveau site, de belles montagnes (les Dolomites!) et voler. Sauf que ça, dans ce pot de chambre européen, ce n’est pas gagné. Je ne sais pas comment c’est possible, mais quelle que soit la disposition des centres de hautes et basses pressions, soit il pleut soit il vente dans ce joli coin de verdure, de caillou et de glace.

Une note positive cependant: nous serons à Lienz, pas de loin de Greifenburg, le seul endroit régulièrement volable en Autriche l’année dernière dans un micro-climat qui pourrait permettre de sauver quelques manches en zig-zag dans le bocal. Pour garder un bon moral face à l’éventuelle adversité, je me suis réservé un bon hôtel. Ainsi soit je pourrai bien me reposer si nous volons beaucoup, soit je serai confort pour passer de bonnes vacances.

Voila pour le volet logistique, passons au sportif. Là également, je suis bien décidé à ne pas utiliser de motivation négative, genre j’aurais quelque chose à prouver. Je vais voler comme je sais le faire et comme je prends du plaisir à le faire. J’ai adoré ma semaine en Italie au Montegrappa. Le temps passant le soufflet est quelque peu retombé: opération remobilisation pour retrouver de l’enthousiasme, comme lors de ce vol d’entrainement avec Charles le week-end dernier au Banchet qui était fort bon (le vol, l’entrainement, Charles, le week-end, le Banchet, au choix!).

S’agissant de la première épreuve européenne, avec les Autrichiens qui jouent à domicile, les Suisses remontés comme des coucous après avoir fait l’impasse sur les radiations japonaises en Corée et tous les autres qui avaient cru bon de zapper la Colombie, je m’attends à un super niveau de pilotage, des situations de course bien rapides et nerveuses. Il faudra analyser et s’adapter rapidement, en fonction de ce que la météo nous autorisera!

Les infos sur la compétition seront distillées ici ou là.