Pendant toute la manche je me suis répété un truc que je dis rarement en vol: boudiou mais je n’ai vraiment pas de pot! Sans aucun doute d’autres aujourd’hui en ont eu encore moins que moi. Mais tout de même j’ai eu l’impression d’avoir la poisse collée à la sellette. Peut-être une manière de dire que je suis parti soit trop tard soit trop tôt dans ce temps mini de 74km, en gros un hors cycle permanent. Dommage, en l’air je la sentais bien cette journée.
Tout a commencé par un nouveau décollage à grand spectacle, dans les petits avants-reliefs au-dessus de Pamukkale. Heureusement qu’il n’y a ni public ni presse pour nous observer, finalement. Et finalement, comme les autres jours, c’est passé, personne de cassé.
Je n’ai pas vu les 3 ou 4 premiers partir à l’ouverture du start, ils seront pratiquement les seuls à boucler. Je crois être dans les premiers à le franchir 15 minutes plus tard. Je pense partir au premier moment opportun, suffisamment haut et avant que la grisaille ne se ressoude au-dessus du déco. Je raccroche en me faisant tordre mais sans arriver à exploiter les pétards de passage. Je poireaute en soaring pendant 30 minutes avant un cycle et sans pouvoir refaire le start car il y a trop de vent.
Je me sors de là, passe sur le plateau et file vers le déco de Cokelez utilisé les jours précédents. Ça ne rate pas, j’arrive hors cycle, et c’est reparti pour une séance de soaring de 25 minutes. Pendant ce temps-là le plateau s’est allumé derrière moi et des wagons me passent sur la tête. Je finis par sortir et prends la direction du bitard habituel sur lequel j’ai un abonnement au +4m/s, contrôle des billets, pas de résa, sanction, soaring. Une fois la tête sortie du caillou je plonge dans la plaine et il s’ensuit une longue survie jusqu’à la dernière balise. Je dérive tout ce que je trouve, puis fléchette en direction du but et au-dessus de la route pour finir, bien travers au vent. Posé à 14km de la ligne.
Pour conclure cette session mémorable, les SMS de report-back ne passent pas et la récupe est une anthologie de la désorganisation. Pas de chance je vous dis! Malgré cela l’ambiance dans le bus est excellente et le retour se fait dans la bonne humeur entre pilotes.
Demain il est fort possible que nous allions tester le vent sur un déco à 70km d’ici. Comme le rendez-vous du matin est avancé, bonne nuit!
Courage Max! Les journées se suivent et ne se ressemblent pas !!
Merci pour ton blog Max, j’admire ton courage à nous décrire chaque journée et chaque vol par le détail ! Pour la chance, ça va sûrement tourner et en plus.. elle sourit au audacieux ! Bons vols !
Lâche pas le morceau Max, et surtout fais-toi plaisir (pense à Piedrahita!)
Hi, hi … on pu vous suivre en live sur Google Earth avec des coms à la ‘con’ mais néanmoins pertinents sur facebook O/o/!
C’était ben sympa il ne manquerait plus qu’une p’tite caméra en live sur le sommet de crâne :)!
J’étais triste pour Charles de le voir échouer si près du goal mais content des bonnes perfs de notre top gun local : Yann (9e au géné pour le moment) !
To infinity and beyond …
Heu…il est où le pilote sur la 1ère photo du jour?????