Nous voici nantis d’une journée de repos, intelligemment anticipée pour cause de temps perturbé. Nous devons interrompre notre rythme et bien que n’accusant pas trop de fatigue accumulée (vu que je ne pushe pas assez!) je profite de cet intermède pour me balader et me changer les idées.
Bref retour sur la manche d’hier: pris dans une vague dégoulinante au bout de mon plané final je n’ai pas pu passer la petite butte qui m’aurait permis de faire 1 ou 2km supplémentaires comme l’ont fait les premiers. Vu d’en haut je croyais le terrain tout plat, c’était loin d’être le cas. Cependant je ne nourris pas de regrets, je suis satisfait de ma gestion du vol, de la course et de la performance en progrès.
Au fil de la manche d’hier j’ai de plus en plus joué avec mes trims et j’y ai trouvé une réelle efficacité en thermique. J’y ai également trouvé les 3 ou 4 km/h qui me manquent en transition au bout de mon premier barreau. A l’avenir je les utiliserai plus souvent.
La remontée au classement sera difficile. Je vais poursuivre dans la recherche de la bonne manière, pousser les curseurs sans passer la limite. En résumé je ne vais pas jouer la discard ou l’attaque à tout prix. De toutes façons avec mes manches à 800 j’ai déjà 3 discards et même dans ce système de classement je préfère travailler ma régularité, mes sensations et la montée en régime. Au classement général le tri se fait par les erreurs, pas par les exploits.
Pour l’instant le niveau de pilotage fait qu’il n’y pas eu de parachute de secours tiré ou de gros accident. Les altitudes de vol et l’absence de cheminement au relief donnent également le gaz nécessaire pour rattraper les sketches. Par contre nous constatons beaucoup de nervosité et d’agressivité, qui tendent à se dissiper au décollage mais existent encore dans les thermiques. Il en faut, un peu mais point trop. Pourvu que ça dure!
" Au classement général le tri se fait par les erreurs, pas par les exploits."
est ce l’effet du système ou une réflexion de l’auteur? toujours est-il que cet état d’esprit est une bien belle chose que tu nous dis là!
Nicolas