Pendant la (longue) attente avant le briefing, j’ai décelé quelques indices d’une humeur négative, limite bougon. Alors depuis je positive et je vous assure que tout ce qui va suivre est positif. D’ailleurs je ne parlerai que du vol, pas de l’organisation. Mon vol se résume simplement: une A (Passy?) sans accélo ce n’est pas drôle, une première manche de Coupe du Monde sans accélo, ça sent la discard. Mais comment se fait-ce? Simplement, en changeant trois fois d’emplacement sur un déco en caillou et broussailles qui oscille entre vent de cul et dusts, ce qui devait advenir arriva, je suis parti avec une clé dans mon faisceau de frein droit externe. Magnifique, six suspentes coincées en même temps, il y a bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Pile poil le bon endroit et le bon moment.
Mais comme j’avais décidé de positiver, ça tombait bien vu que les jours pairs nous tournons à droite. Toute la manche je me suis dépêché d’entrer le premier dans les thermiques pour tourner à droite. Parce qu’à gauche ce n’était pas ça du tout du tout. Mais je vais un peu vite en besogne. Coincé un bon moment sur le déco, je pars en même temps que Charles et Petra, il nous reste 12 minutes pour faire le plein et le start. Pas question de reposer, il faut monter. Heureusement que tout le monde s’est observé une bonne minute avant de partir, j’ai pu rentrer dans la rame.
Et cet accélo me direz-vous, quel rapport? Et bien dès que je poussais, la voile partait en roulis et lacet vers la droite. J’ai compensé aux trims comme je pouvais, mais c’était juste suffisant pour le vol bras haut. Et en thermique je devais faire gaffe au départ en négatif. Surtout que les conditions du jour ont été toniques. Vu le niveau des pilotes présents, c’était assez époustouflant de voir le nombre de pertes de contrôle. Moi y compris d’ailleurs, superbe asymétrique, cravate non verrouillée, glissade en rotation puis abatée, superbe. Je note au passage des progrès indéniables en pilotage me concernant (il faut po-si-ti-ver!).
J’oubliais: nous sommes dans une course au but de 71km. Donc je suis condamné à flotter au mieux, quitter vite les thermiques, en trouver rapidement d’autres, tendre les trajectoires. Je ne suis pas trop mal encore à 15km du but quand nous repassons au déco mais pour le coup je prends une mauvaise ligne et doit ressortir d’un peu bas. J’estime être à 5 minutes des premiers qui partent. Plus exactement: qui foncent vers les dernières balises et fondent sur le but. Je boucle teuf teuf et prends au total 15 minutes sur les premiers.
Sinon la température de la piscine m’a bien rafraîchi. Et pour en terminer avec cette première manche, je me suis fait un plaisir que je m’étais interdit depuis 3 mois: une bonne glace! Ca va déjà mieux, vivement demain.
Mon cher Maxime … comme d’hab, c’est un vrai plaisir de te lire!
Sois fort(iche) et boute-moi ces R10 hors du podium ;-)!
Salut Maxime
courage, avec les déboires de ta journée tu termines bien.
Penses que demain vous tournez à gauche .
Et en plus tu arrives à te faire plaisir.
Je ne suis pas un spécialsite, mais c’est vrai que tu t’en tires bien. Donc comme tu le dis…positiver! 😉