En fait d’entraînement et de reconnaissance, c’est vite vu: il y a de grandes chances que j’attaque directement ma reprise des vols lors de la première manche, et sans mise en jambes préalable. Hier le voyage s’est bien passé, surtout la partie transatlantique aux petits soins et aux petits oignons. Ensuite l’arrivée au Brésil s’est faite dans les conditions normales: des files d’attente et de l’humidité. En gros 1 heure pour passer la police, puis 30 minutes pour récupérer les bagages et enfin 1 heure de plus pour obtenir une voiture chez Hertz qui n’est pas celle réservée. Après pas loin de 4 heures de route avec les normands Christophe et Didier, nous arrivons à Poços de Caldas sur le coup de midi.

A l’hôtel où nous devions retrouver une bonne partie de l’effectif frouze, plus personne. Tout le monde semble être parti se balader, et bon nombre ont déserté l’hôtel pour trouver un autre logement. Pas grave, on s’installe tranquillou avec Schristof dans une chambre bien au calme. Nous ne voyons aucune voile au-dessus de la crête (le déco est orienté nord, la ville est au sud), le ciel est couvert, le vent semble fort et travers, quelques gouttes tombent du ciel.

Andradas est une vingtaine de kilomètres au sud de Poços de Caldas. Comme nous y avons vu des voiles sur notre trajet, nous décidons de prendre la voiture pour aller nous dégourdir les suspentes. Arrivés à proximité, 50 voiles en l’air, impossible de trouver le chemin d’accès, retour à la case départ après deux heures de route à tourner en rond, nickel. Revenus à l’hôtel nous apprenons que cela a volé à Poços, génial. Mais c’est pas grave.

Donc aujourd’hui pluie, météo défavorable jusqu’à lundi, puis bascule de vent annoncée au sud-ouest. Sur un site uniquement en nord, cela promet. Le cas échéant, nous demanderons notre route avant d’aller faire du cross à Andradas!

J’ai pris une décision sur la suite de mon programme de cette année. La collision temporelle des compétitions, championnat d’Europe en Autriche associé au Polish Open pour l’entrainement face à la coupe du monde au Japon plus deux ou trois autres péripéties, c’est trop de choses à gérer pour moi. J’avais négocié des conditions avec la PWCA pour mes inscriptions (merci Laura!), cherché et trouvé une assurance pour le billet d’avion grâce à Air Courtage qui se rattrape bien sur ce coup après m’avoir planté sur mon arbrissage en Allemagne. Je trouverai un peu de temps plus tard pour vous raconter ces histoires d’assurance. Alors cette décision? Je laisse tomber l’option B de la coupe du monde au Japon, qui en plus ne sera pas FAI. Donc la situation est simple, soit je vais en Autriche, soit je n’y vais pas. Et voilà, simple!

Et maintenant, comme pour toute bonne journée de pluie qui se respecte: briefing de l’équipe de France à 11h30. A plus tard!