Un peu grognon sur le déco, un mélange de relan du vin rouge éclusé la veille et de contrariété liée au fait que je trouvais un temps mini ou un clock start plus adapté aux conditions du jour, je me travaille au corps pour me faire changer d’état mental.Après un ibuprofène et 5 minutes de zen je prends mon tour pour décoller avec un objectif simple: rester au chaud dans la grappe. A partir de là mon mal de crâne a été mis à mal par le bruit environnant: mon 6030 bugue et se met à émettre un son continu jusqu’à la fin de la manche, impossible de l’arrêter rien ne répond, de nouveau une radio déclenche et nous gratifie d’un larsen continu. J’en rajoute une couche en branchant mon Solario (bon achat!) et c’est parti pour une manche à l’ancienne: le MLR, un vario sonore, et ma montre cardio qui me donne l’altitude! Pour couronner le tout j’ai changé mes drisses de freins, elles sont un chtouille longues.
C’est donc parti pour une course au but de 64km, avec comme d’habitude les zigouigouis au relief et la balise en plaine. Aujourd’hui le sud est marqué, parfois avec un poil d’est dedans. Rien de particulier à signaler sur l’essuie-glace, sinon que je vole plutôt décollé du relief, en suivant les quelques nuages ou nuelles. Tout le monde se retrouve au relief pour l’avant-dernière balise, la grappe est bien étirée, tout le monde hésite entre enrouler ou avancer, prospecter ou flotter. J’essaye de rester devant sans m’isoler. Un groupe se forme: Jean-Jean, Martin, Gin, Gasper et plus bas Micky et 2 IP3 blanches.
Nous quittons le relief pour aller chercher le village de Hum 5km en plaine. Nos poursuivants partent de plus haut mais nous sommes dans les cycles. Enfin juste limite. Jean-Jean et Gasper se sortent à l’ombre au-dessus du maquis, légèrement sous le vent, JMC m’étonnera toujours! Avec Martin et Gin c’est cap sur la ferme du coin, j’enroule sur la grange et Martin un poil en-dessous trouve le déclenchement dans le potager. Après un long travail pour apprivoiser ce thermique réticent à nous monter, nous respirons un peu et j’engage la transition vers le relief pour la dernière balise. Jean-Marc et Gasper sont plus hauts et flottent mieux, idem après la balise. Martin est un poil en-dessous, Gin me rattrape et nous bossons de concert pour passer au-dessus de JMC et engager le plané final à 6.2 de finesse et 6km du but. Et nous rentrons tranquillou avec Gasper et Gin à 20 et 10 secondes devant moi.
Vous me croirez ou pas, mais je n’ai pas accéléré à toc dans cette rentrée au but. D’une part je n’ai toujours pas envie, ensuite je n’avais pas besoin de la prendre sur la courge, enfin je me suis forcé à cacher ma joie: boucler dans les 3 d’une manche de Coupe du Monde c’est juste top, j’ai volé dans mon objectif de départ, et ce sera tout bon pour le général. No regrets, just pleasure!
Un plaisir doublé d’une bien belle place et d’une compétition qui semble globalement bien se passer pour toi. Super!!!
Et le plaisir pour nous de lire des compte-rendus toujours aussi précis et interressants.
PS: Ben alors, c’est quoi ces pannes dinstruments? Vous ne nous aviez pas parler de ça pendant la conférence 😉
C’est bon tout ça 😉
Il faut encore boire du vin rouge Maxime !!!!!!