La 4ème manche de la Route des Tamarins a été arrêtée en l’air. Comme nous n’avons volé que 1h27 entre l’heure du start et l’heure d’arrêt de la manche, soit moins d’1h30, la manche est annulée. Je ne comprends toujours pas l’intérêt de cette règle, sachant que sur le panneau de briefing il est affiché « validation: 20 pilotes à 20 kilomètres », et que nous avions franchi cette distance. Il n’y a pas de problème sur l’arrêt de la manche, les conditions tournaient au vinaigre. Cependant cela faisait 10 bonnes minutes que la décision aurait pu ou dû être prise, et il est bien dommage qu’elle soit finalement prise 3 minutes avant une possible validation.
La manche d’hier n’a pas scoré 1000 points, car bouclée trop rapidement, et aujourd’hui je n’ai pas droit non plus à mes 1000 points. Je pense que j’étais le mieux placé à l’annulation avec Simon, un peu devant Jean-Ba. Il y avait eu des gros trous et pas mal de pilotes du top 10 de la compétition étaient bien bas. Bref, ce n’est qu’une manche, ce n’est que du parapente.
A ce propos, j’ai eu une attente au start assez féérique. Je me décide à partir assez rapidement de peur que la fenêtre de décollage soit fermée, le nuage se formant en-dessous et en avant de l’aire d’envol. Je décolle et passe à travers la couche pour me retrouver au soleil, mais déjà bas sur les Colimaçons. C’est alors que j’ai pu enrouler en jouant dans les cloches qui se formaient dans le plafond, et en me faufilant entre les murs de condensations. Je parviens à passer au-dessus de la couche dans un paysage fait de panaches de chantilly. Quelques minutes avant le start je quitte cette zone pour m’avancer vers le rayon de start que je franchirai sans être le plus haut, d’ailleurs. Comme je me doutais de la bonne camaraderie ambiante, j’ai pris une photo du sol toute les 2 minutes dans le cas où j’aurais eu à prouver ma bonne foi des fois qu’on m’accuse de voler dans les nuages. Je me posais des questions sur l’arrivée d’argent dans le circuit, pas évident que cela permette le développement d’une bonne ambiance, de respect des autres et d’éthique personnelle.
Mais ce sont les vacances! Je me suis bien fait plaisir avant le start, et dans la manche j’avais décidé de lancer un sprint dès le départ pour étirer le peloton. Tactique payante, les écarts étaient importants et les positions bien éclatées. Comme la manche d’aujourd’hui n’a pas été validée, il n’y aura pas de discard et la compétition se jouera demain sur la dernière manche. Je ne sais pas trop gérer, et je me fais plaisir en volant devant. Alors pas besoin de dessin pour comprendre ce que je vais faire demain…
Et l’autre vrai bon moment de la journée, en fin d’après-midi: un vol de groupe avec Urban et Erwan pour faire des photos des Icepeak 3. Urban a pris mon aile pour étudier son comportement, ce qui m’a permis de gagner un ou deux petits réglages, et surtout il m’a fait l’honneur de me prêter sa machine perso. Un grand moment pour moi, plafond à 1200 au soleil couchant, super bécane, double commande très efficace, voile assez vivante et extrêmement précise à la commande et plein de belles photos. A la fin, il a bien fallu lui rendre…
Voici une photo du classement, et un article intéressant sur Jeannie Bérod.
Jeannie Bérod !! 8-s
Il me semble que sur la photo c’est plutôt Patrick Longo 😀
M’enfin, c’est l’émotion du vol avec la voile d’Urban qu’a du te faire confondre 😉
@+ sur un blog par ci par là 😉
très bien la photo du journal mais j’ai un petit message pour Vincent……le classement général est sur le site du crocvl; il faut aller dans manche3 puis tourner la molette de la souris pour avoir la suite avec le classement général et par team !!!!! yes!!!